Logo

GéMagazine n°219 : Jean Painlevé

Octobre 2002

Cinéaste - Et père du film documentaire

Précurseur du film documentaire, Jean Painlevé qualifiait ses films de scientifiques. Jean Painlevé réalise ses films en dehors de l'économie du cinéma. Il est son propre producteur, il écrit et enregistre les commentaires, effectue le montage et choisit la musique. L'ascendance de Jean Painlevé nous révèle que la grande majorité des familles du côté maternel est localisée en Ile-de-France à la fin du XVIIIe siècle. Des origines picardes apparaissent toutefois un peu plus loin. Le berceau de la lignée Painlevé est en région Centre, tandis que toujours pour la branche paternelle, les Détang sont bourguignons.

 

Paul Painlevé, candidat à la Présidence de la République.

Paul Painlevé (1863-1933), mathématicien, spécialiste de l'aéronautique, fut président de l'Académie des Sciences en 1900. Il était entré à l'Ecole normale supérieure en 1883 et fut reçu docteur ès sciences quatre ans plus tard. Il enseigna la mécanique à Lille, son retour à Paris eut lieu en 1892 où il obtint la chaire de mathématiques générales à l'ENS en 1903. Dès 1910, il entre en politique. Député de Paris en 1910 et en 1919, Paul Painlevé fut nommé Ministre de l'Instruction publique en octobre 1915, puis Ministre de la Guerre en mars 1917, puis de 1925 à 1929. Président du Conseil de septembre à novembre 1917, il fut remplacé à ce poste par Georges Clemenceau.

Après la démission d'Alexandre Millerand, il se porta candidat à la Présidence de la république et fut battu par Gaston Doumergue. Président de l'Assemblée nationale du 9 juin 1924 au 17 avril 1925, il remplaça à cette date Edouard Herriot à la Présidence du Conseil. Il meurt en octobre 1933 et fut inhumé au Panthéon après des funérailles nationales.

 

Jean Painlevé se fait un prénom au cinéma.

Jean Painlevé est né le 20 novembre 1902 ; le 31 décembre suivant sa mère, Julie Marie Marguerite Petit de Villeneuve (n°3) meurt emportée par la fièvre puerpérale. Jean Painlevé est élevé par sa tante paternelle, Marie Mathilde Painlevé. Cette dernière est née le 6 août 1856 sur le 9e arrondissement ancien de Paris.

Jean Painlevé entame des études de médecine et se tourne tout particulièrement vers la biologie. Il fréquente la Station Biologique de Roscoff où il rencontre celle qui sera sa compagne à vie, Ginette Hamon, fille d'Augustin et d'Henriette Hamon, connus comme traducteurs de George Bernard Shaw (1856-1950), écrivain irlandais. A partir de cette époque, il se partage entre Paris et “ Ty an Diaoul ”, la maison des Hamon en Bretagne. Entre 1928 et 1934, Jean Painlevé tourne une dizaine de films dont “ La Pieuvre ”, “ L'Oursin ”, “ L'hippocampe ”, cinéma scientifique tourné vers la mer, et amorce le film documentaire. Jean Painlevé montre la vie grouillante du monde sous-marin et, pour financer ses films, organise des tournées de conférences en France et à l'étranger.

 

Les Painlevé, de La Boissière à Paris.

Le premier ancêtre Painlevé connu est Nicolas Painlevé (n° 64), tonnelier à La Boissière, actuellement dans le département des Yvelines, qui épousa Catherine Desgranges (n° 65), dont le fils prénommé Thomas fut aussi tonnelier. Thomas Painlevé (n° 32) s'est installé par son mariage à Hanches, en Eure-et-Loir, paroisse de naissance de son épouse, Marie Anne Dunon (n° 33), qui y est née le 25 août 1718. Ils sont tous deux décédés à Hanches : Thomas Painlevé (n° 32) le 10 juin 1769, et Marie Anne Dunon (n° 33), le 18 février 1766. La génération qui suit, Nicolas Painlevé (n° 16) et Anne Bourgeon (n° 17), est née, s'est mariée et s'est éteinte à Hanches. Par contre le fils, Jean Baptiste Painlevé (n° 8), bien que né à Hanches en l'an 10 aura six enfants dont quatre au moins vont naître à Paris : 1° Achille Painlevé né le 4 juin 1827 ; 2° Marie Aglaé Painlevé née le 15 août 1828 ; 3° Elisabeth Prudence Painlevé née le 24 mai 1830 ; 4° Léon Louis Painlevé (n°4) né le 22 mai 1832 ; 5° Eugène Painlevé né vers 1836 qui déclare le décès de sa mère en 1882 ; et 5° Angélique Anne Painlevé née le 28 juillet 1840 à Nevers (Nièvre), décédée à Paris en 1912 alors qualifiée “ veuve de Frédéric Vagnac ”. C'est en 1827 que la famille Painlevé s'installe définitivement à Paris ; Jean Baptiste Painlevé (n° 8)  y sera ouvrier typographe, puis imprimeur. Le mariage Painlevé-Leroy n'a pas été trouvé dans l'Etat civil reconstitué de Paris.

 

Petit ou Petit de Villeneuve ?

La famille Petit de Villeneuve est connue depuis Claude François Henry Petit (n° 24), artiste peintre, qui est dit natif de Paris. Ce dernier s'est éteint sur le 7e arrondissement ancien de Paris le 9 mai 1820. Le décès est déclaré par Claude Marie Henry Petit, alors âgé de 52 ans, chef de bureau à la Poste aux lettres, frère du défunt, et André Blondeau, gendre du décédé. Le 7 novembre qui suit, sa veuve, Louise Thérèse Andry (n° 25), déclare qu'elle a reçu une donation en usufruit de la moitié des biens suivant le contrat de mariage passé le 16 nivose an 04 devant maître Fourny, notaire à Paris ; elle est alors la tutrice de Jules Félix Petit et de Charles Auguste Petit, enfants mineurs, et de Marie Thérèse Eulalie Petit, épouse de André Blondeau, pharmacien rue de Condé. Un inventaire dressé le 26 mai 1820 par maître Trubert fait état de tous les biens qui s'élèvent à la somme de 8958 francs, mais aussi de deux maisons, la première rue du Haut Moulin, l'autre rue de Fourcy au n°7, qui appartiennent en propre à madame veuve Petit. Louise Thérèse Andry (n° 25) est morte le 29 juin 1832 sur le 11e arrondissement ancien de Paris.

Lors de la reconstitution de l'Etat civil parisien, le membre de la commission signale en 1872 que l'acte de baptême du 27 juillet 1809 dans la paroisse Notre-Dame des Blancs-Manteaux ne porte que le nom de Petit, et que le surnom de Villeneuve peut avoir été ajouté depuis la naissance de Charles Auguste Augustin Petit de Villeneuve (n° 12). En marge, il fut pourtant ajouté la mention suivante : “ vu deux pièces de 1785 et 1790 portant le nom de Petit de Villeneuve ” et que de ce fait le nom de Petit de Villeneuve devra être porté dans l'acte de naissance. La première pièce qui date du 20 juillet 1785 est un certificat d'élève de l'Académie royale de peinture et de sculpture ; la seconde datée du 1er juillet 1790 est une carte civique. En plus de ces deux documents, Claude François Henry Petit de Villeneuve a produit un Brevet de volontaire dans la garde nationale du 1er octobre 1789. La famille Petit de Villeneuve porte semble-t-il : “ Palé d'argent, et d'azur, de 6 pièces, au chevron d'or, brochant sur le tout ; chargé sur la pointe d'un écusson d'azur, à une fleur de lys d'or ”..

 

Deux baptêmes parisiens reconstitués.

Le 15 juin 1785 fut baptisé en l'église de Saint-Nicolas du Chardonnet à Paris Jean Baptiste Cyprien Benoît Danjan (n° 26), né le même jour rue Saint Victor ; il est fils d'un avocat et procureur au Parlement de Paris, maître Paul Alexandre Arnoult Danjan (n° 52) et de Anne Julie Quatremère (n° 53). Le parrain est maître Charles Benoît Bareau, procureur, conseiller et greffier de la chancellerie du Palais qui demeure au cloître de la paroisse Saint-Merry. La marraine est Marie Jeanne Quatremère, la grand-tante maternelle de l'enfant.

Quelques années plus tard, le 24 juin 1816 est née Gabrielle Julie Marguerite Adélaïde Danjan (n° 13) au n°22 rue de l'Arbre Sec, 4e arrondissement ancien de Paris. L'enfant fut ondoyée le 29 juin suivant ; elle fut portée sur les fonds baptismaux de Saint-Germain-l'Auxerrois le 28 juillet 1818. Son parrain, Gilbert Gabriel Chabrol, avocat et ancien gendarme de sa Majesté Louis XVI, bisaïeul maternel de l'enfant, demeure à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) et est représenté par Claude Champet, lieutenant breveté et sous-lieutenant au 21e régiment des chasseurs à cheval, oncle maternel de l'enfant ; sa marraine fut Anne Julie Quatremère, veuve Danjan, propriétaire rue de l'Arbre Sec, aïeule paternelle de l'enfant.

Ces actes reconstitués nous apportent de précieux renseignements et ouvre ainsi la recherche généalogique.

 

Transmission et patrimoine.

Le 21 mars 1861 maître Joseph Pinard se rend au 5e Bureau de l'Enregistrement mandaté par la veuve de Charles Auguste Petit de Villeneuve (n° 12) et par André Jules Edmond Petit de Villeneuve (n° 6) alors élève architecte. Il déclare que les héritiers sont André Jules Edmond Petit de Villeneuve (n° 6) et Anne Marthe Eulalie Petit de Villeneuve alors mineure et sous la tutelle de sa mère. Il est fait mention d'un contrat de mariage passé le 26 novembre 1838 devant maître Linard, notaire à Paris. Le total des valeurs communes s'élève à plus de 12.000 francs.

Veuve depuis le 8 octobre 1860, Gabrielle Julie Marguerite Adélaïde Danjan (n° 13) mandate l'étude Lindet pour faire la déclaration de succession suite au décès de son père, Jean Baptiste Cyprien Benoît Danjan (n° 26), survenu le 26 janvier 1877. Il laisse pour héritiers 1° sa fille, pour un tiers ; 2° Paul Louis Cyprien Ramond, petit-fils pour un sixième ; 3° Olympe Alexandrine Marguerite Ramond, veuve de monsieur le comte Théobald Bernard Dillon, depuis sœur Marie Thérèse demeurant au couvent du Carmel de Lourdes, petite fille pour un sixième ; et 4° Marie Anne Cyprienne Danjan, petite-fille pour un tiers.

C'est sur le 8e arrondissement de Paris que survint le décès de Gabrielle Julie Marguerite Adélaïde Danjan (n° 13). Sa succession atteint la somme de 266.000 francs et fait état d'un legs qu'elle a reçu de Alexandre Claude François Danjan, décédé le 8 novembre 1866 célibataire.

 

Alliances entre les Clairin et les Feine.

Lorsque le mariage Clairin-Feine est célébré en 1842, le père du futur, Jean Pierre Clairin (n° 28) demeure à Liancourt, dans le département de l'Oise. Il y fait mention d'une autre union Clairin-Feine. En effet, Pierre Eugène Clairin, qualifié de rentier et domicilié à Liancourt (Oise), épousa le 20 avril 1840 Marguerite Louise Zoé Feine. Le futur Pierre Eugène Clairin est né le 6 mars 1814 à Paris de Jean Pierre Clairin (n° 28) et de Marie Adélaïde Corby (n° 29) ; la future Marguerite Louise Zoé Feine est née le 7 juillet 1814 à Paris de Antoine Jean Baptiste Feine (n° 30) et de Marguerite Opportune Marchand (n° 31). Un autre fils Clairin, prénommé Charles Antoine, âgé en 1851 de 29 ans, et demeurant rue de l'Université, fils de Jean Pierre Clairin (n° 28) et de Marie Adélaïde Corby (n° 29) épousa religieusement à Saint-Sulpice le 23 septembre 1851 Louisa de Guerin Roze.

Jules Victor Georges Clairin est le frère de Marie Marguerite Léodie Clairin (n° 7). Il est né le 11 septembre 1843 à Paris 10e arrondissement ancien ; artiste peintre, ami de Sarah Bernhardt, il est décédé le 2 septembre 1919 au Pouldu par Clohars-Carnoët dans le Finistère. Il fut nommé chevalier de la Légion d'honneur le 31 décembre 1887, puis officier le 30 juillet 1897.

 

Une parenté avec Jacques Isorni.

La famille Feine est connue depuis Antoine Feine (n° 120) maître d'école à Catenoy dans l'Oise et marié avec Marie-Madeleine Bail (n° 121). Ils eurent au moins un fils, Jean Baptiste Feine (n° 60), né le 3 octobre 1770 à Lamotte (Somme) et décédé à Paris 10e ancien le 9 mars 1822. Maître d'école comme son père, puis marchand épicier, il épousa à Romainville (Seine-Saint-Denis) le 11 mars 1793 Marie Bochu (n° 61) née à Neuilly-sur-marne (Seine-Saint-Denis) le 30 janvier 1764 et décédée à Paris le 7 novembre 1843 ; elle est fille de Joachim Bochu (n° 122), garde-chasse, et de Jeanne Marie Bailli (n° 123). Il leur est né au moins un garçon, Antoine Jean Baptiste Feine (n° 30), le 18 janvier 1794.

La descendance se poursuit avec Marguerite Philippine Léodie Feine (n° 15) et avec Alfred Feine. Ce dernier, architecte, né le 17 décembre 1837 à Paris 10e ancien, mort à Villers-sur-Mer (Calvados) le 3 septembre 1899, épousa le 5 novembre 1867 à Paris 5e Louise Croqueville (1840-1928). Mariage dont au moins une fille, Marguerite Feine (1876-1956), qui et la mère de Jacques Isorni né en 1911, avocat à la cour d'appel de Paris, Député de Paris et Homme de lettres.

 

Un grand-oncle, premier valet de chambre de Napoléon.

Marguerite Opportune Marchand (n° 31) a trois frères : 1° Charles Alphonse Marchand est né le 18 janvier 1806 à Paris 10e ancien ; 2° Achille Clément Marchand est né le 2 janvier 1810 et décédé le 27 mars 1849 à Paris 10e ancien ; il se maria deux fois, en premières noces le 30 janvier 1834 avec Eugénie Justine Sevaux. Veuf le 10 avril 1837, il épousa à Paris le 14 juin 1838 Virginie Madeleine Sevaux (1821-1857). Eugénie Justine Sevaux et Virginie Madeleine Sevaux sont sœurs et filles de Alexandre Justin Sevaux et de Marguerite Eugénie Fournier. Dont un fils du premier mariage, Napoléon Frédéric Marchand né en 1836, époux de Antoinette Adélaïde Clairin née en 1843, cette dernière fille de Pierre Eugène Clairin et de Marguerite Louise Zoé Feine, mariés en 1840.

Le troisième frère est Louis Narcisse Marchand né à Saint-Sulpice le 28 mars 1791 et décédé le 19 juin 1876 à Trouville (Calvados). Il fut le premier valet de chambre de Napoléon et son compagnon d'exil. Comte héréditaire en 1869, il épousa à Paris 3e ancien le 15 novembre 1823 Mathilde Brayer (1805-1881) fille de Michel Sylvestre Brayer, général de division, baron de l'Empire en 1810.

 

Marie Marguerite Broquet, berceuse du roi de Rome.

Louis Marchand (n° 124) est décédé le 25 mai 1784 à La Chapelle-en-Serval, dans l'Oise ; il est dit bourgeois et a épousé Marie Cheron (n° 125). Leur fils, Charles Joseph Marchand (n° 62), est né le premier janvier 1761 à La Chapelle-en-Serval. Valet de chambre, il a épousé dans la paroisse de Saint-Sulpice à Paris le 15 avril 1790 Marie Marguerite Broquet (n° 63) dont la naissance est enregistrée le 9 mars 1769 à Montainville (Yvelines). Berceuse du roi de Rome, elle est la fille de Jacques Broquet (n° 126), vigneron laboureur, et de Marguerite Broquet (n° 127) unis en mariage le 12 février 1759 à Montainville. Jacques Broquet (n° 126) est le fils de Louis Broquet (n° 252) et de Marguerite Le Roux (n° 253). Marguerite Broquet (n° 127) est la fille de autre Louis Broquet (n° 254) et de Marie Jeanne Guillemin (n° 255).

 

La mère du futur est sommée par trois fois de consentir au mariage.

Martin Jacquetel (n° 184), maître cordonnier, est dit “ Le Jeune ”. D'où un fils : autre Martin Jacquetel (n° 92) né le 4 juillet 1714 à Lagny (Seine-et-Marne) de sa seconde épouse, Marie Anne Patissier (n° 185) - il semble en effet qu'il ait été marié en premières noces avec Marie Imbault dont il eut une fille, Marguerite Jacquetel, marraine de Martin Jacquetel (n° 92) en 1714.

Marie Anne Varlet (n° 93) a mis au monde un garçon à Lagny, Jean François Jacquetel (n° 46), le 15 novembre 1740. L'enfant fut baptisé le 17 et eut pour parrain, Jean François Marchand, et pour marraine, Anne Varlet de la paroisse de Ferrières. C'est à Lagny qu'il s'est éteint le 18 mai 1808 et qu'il a épousé le 7 janvier 1766 Marie Nicole Marguillier (n° 47). Le mariage fut célébré paroisse Saint Paul et précédé le 5 janvier d'un contrat passé devant maître Dugué. Il y est fait mention que Marie Anne Varlet (n° 93), mère du futur, a refusé de consentir au mariage et que les trois sommations ont été faites en présence du notaire les 23, 24 et 30 décembre 1765. Le refus est sûrement du au fait que le 10 janvier 1766, soit trois jours après le mariage, a été baptisé dans l'église Saint Fursy de Lagny un enfant Jean François Jacquetel, frère du numéro 23, enfant qui est inhumé le 14 suivant sur la paroisse Saint Denis du Port à Lagny. Le couple Jacquetel-Marguillier eut deux autres enfants, autre Jean François Jacquetel et Marie Marguerite Jacquetel, nommés parrain et marraine de leur sœur, Marie Sophie Jacquetel (n° 47), baptisée le 23 juin 1776.

Les parents de Marie Nicole Marguillier, Jean Louis Baptiste Marguillier (n° 94) et Marie Claude Gobin (n° 95) se sont mariés le 15 janvier 1737 à Lagny. Le premier a vu le jour à Lagny le 19 février 1712, il est fils de Louis Marguillier (n° 188) et de Agnès Bourret (n° 189) ; la seconde, le 2 décembre 1695 à Thorigny-sur-Marne née de Jean Gobin (n° 190), chaudronnier, et de Françoise Du Breuil (n° 191). A la signature du contrat de mariage le 5 janvier 1766, la future est accompagnée de Jérôme Renaud Burgaut, maître charpentier demeurant à Ravenelle en Picardie - il s'agit sûrement de Ravenel dans l'Oise -, son beau-frère à cause de Marie Louise Marguillier.

 

Sources :

Archives départementales de Seine-et-Marne. Etat-civil de Meaux, Lagny et Thorigny-sur-Marne. Recherches effectuées par Sophie Dubois, généalogiste, 69 rue de la Guette 77210 Samoreau.

Archives de Paris. Etat civil et état civil reconstitué. Archives de l'Enregistrement. Recherches effectuées par Myriam Provence, généalogiste, 29 rue Tandou 75019 Paris.

Archives nationales. CARAN. Dossiers de Légion d'honneur. Notariat. Recherches effectuées par Myriam Provence, généalogiste, 29 rue Tandou 75019 Paris.

 

Bibliographie :

“ Ascendance de Paul Painlevé, mathématicien et homme politique français ” de J.P. GUIARD. Société Généalogique d'Eure-et-Loir. Bulletin Spécial 10e anniversaire.1985.

“ A la découverte de leurs racines ” de Joseph Valynseele et Denis Grando. ICC. Seconde série 1994.