Juillet 2002

1921-1981

Fils d'un maçon installé à Sète, Georges Brassens est devenu un chanteur universellement connu. La mère italienne, le père entrepreneur de maçonnerie, les grands-parents même, tous chantonnaient à longueur de journée.

Les Brassens, de Castelnaudary.

Les Brassens ont leurs origines à Castelnaudary. L'ancêtre direct le plus lointain connu est Jean Brassens (n°256), tuilier et époux de Barthélémie Counil (n°257). Sept générations de Brassens se sont succédé à Castelnaudary. Puis vint Pierre Brassens (n°128), tuilier comme son père qui épousa Jeanne Neple (n°129). Pierre Brassens a transmis son métier à son fils, autre Pierre Brassens (n°64), né à Castelnaudary en 1717 et marié en 1750 avec Paule Galibert (n°65), dont le père est charpentier. Etienne Brassens (n°32) fut lui aussi tuilier à Castelnaudary et époux de Jeanne Reynes (n°33) décédée le 4 décembre 1818 à Castelnaudary, fille d'un métayer. Leur fils, Marc Brassens (n°16), et leur petit-fils, Louis Brassens (n°8), devinrent plâtrier.

Une lignée paternelle toutes branches confondues du Languedoc-Roussillon.

Toutes les familles, les Brassens, les Galibert, les Reynes, les Maiguerlau, les Tardieu, les Maffre, les Maurel, les Combettes, les Gommard, les Gui et les Tiret, sont de Castelnaudary, en Languedoc-Roussillon. Ce sont des artisans : des tuiliers, des boulangers, des serruriers, des plâtriers et des maçons. Le déplacement des Brassens et des Tuffery eut lieu, semble-t-il, avant 1877 ; le mariage de Jules Brassens (n°4) et de Marguerite Tuffery (n°5) fut en effet célébré à Sète le 22 mai 1877. Les deux futurs étaient natifs de Castelnaudary. Sont-ils arrivés seuls à Sète ou en compagnie de leurs familles respectives ?

Des origines italiennes !

Quant aux Dragosa et aux Dolce, ils sont arrivés dans les années 1880 de leur Italie natale, plus précisément de Marsico Nuovo, dans la région de Basilicata, en Italie du Sud. Si la famille paternelle de Georges Brassens est bien connue, il n'en est pas de même de sa famille maternelle. Un voyage sur place ou bien encore un chercheur avisé permettra peut-être d'en connaître un peu plus !

Remerciements :

A monsieur Gilles Henry ; à madame Lopez-Dreau des archives municipales de Sète.

Bibliographie :

“ Auprès de mon arbre généalogique ou La complainte de Georges Brassens ” de Gilles Henry. RFG n°125.

“ Sur la piste des ancêtres de Georges Brassens ” de Gilles Henry. Les Amis de Georges n°55 mai-juin 2000.

“ Georges Brassens ” Louis-Jean Calvet. Lieu Commun 1991.

Les archives municipales de Sète, plan Joseph Soulet organisent une exposition intitulée “ Maman, Papa… il n'y eut pas entre nous, de tendresse ou de mots doux, pourtant on s'aimait bien” et consacrée à l'histoire familiale de Georges Brassens.

Renseignements : 04.67.74.29.55