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GéMagazine n°212 : Louise de Vilmorin

Février 2002

“ Un écrivain avant d'être un lecteur ”

Embarquée dans une carrière littéraire bien qu'elle ne soit jamais allée à l'école - son éducation a été faite par l'abbé Tisnès - elle fut la première femme à faire paraître un roman ; elle fut fiancée avec Antoine de Saint-Exupéry, proche de Jean Cocteau et invita André Malraux, une de ses aventures des années trente, à vivre à Verrières-le-Buisson où ce dernier termina sa vie après sa propre mort.

Si la famille de Forbin est d'ancienne extraction écossaise, Louise de Vilmorin compte aussi des origines allemandes, plus exactement à Trèves. La famille Levêque de Vilmorin était d'origine lorraine. Les familles alliées ont comme berceaux le Centre, la Provence, la Bourgogne, l'Auvergne, la Martinique et plus récemment la région Ile-de-France.

 

Un havre de paix : Verrières-le-Buisson.

Louise Lévêque de Vilmorin dite Louise de Vilmorin  a épousé à Paris 7e le 12 mars 1925 Henry Leigh-Hunt né aux Etats-Unis, ingénieur des mines, puis directeur de banque, dont elle divorça en 1937 et à qui elle donna trois filles : Jessie, Alexandra et Helena. Elle épousa en secondes noces le 27 janvier 1938 à Bratislava en Tchéchoslovaquie le comte François-de-Paule Palffy d'Erdöd né à Vienne en Autriche le 12 février 1890 dont elle divorça en 1943.

Bien que séparée de ses filles, Louise de Vilmorin s'installa à Verrières-le-Buisson en 1930, elle fut très proche de son frère André. Elle avait en effet cinq frères et sœur : 1° Marie Pierre dite Mapie de Vilmorin (1901-1972), journaliste qui épousa en premières noces en 1922 un cousin éloigné, Guy Lévêque de Vilmorin (1896-1984) dont elle divorça en 1932 pour épouser en 1933 le comte Guillaume de Toulouse-Lautrec-Montfa (1902-1985) ; 2° Henry de Vilmorin  (1903-1961) qui naquit au Japon, journaliste, marié par deux fois ; 3° Olivier de Vilmorin (1904-1962) directeur de la Société Vilmorin-Andrieux, marié deux fois ; 4° Roger de Vilmorin (1905-1980) aussi directeur de la Société familiale, puis maître de recherche au CNRS, marié deux fois ; et 5° André de Vilmorin (1907-1987) directeur général de la Société familiale qui épousa Andrée de Montesquiou-Fézensac.

 

Charles de Lévêque, seigneur de Villemorin.

La famille de Lévêque de Vilmorin remonte à un certain Charles de Lévêque (n°512), capitaine au régiment de Tournay, seigneur de Woye et de Villemorin, qui s'allia avec Jeanne de Corpel (n°513) et qui vivait au milieu du XVIIe siècle. La descendance se poursuit avec noble Charles de Lévêque (n°256) allié par contrat passé devant maître Mengin, notaire à Verdun, le 24 mars 1659 avec Madeleine de Saillet (n°257), fille de Jacques de Saillet (n°514), écuyer, seigneur de Souhesme-la-peteite, et de Claude de Simon (n°515). Nicolas Lévêque de Vilemorin (n°128) qui suit est mort le 23 novembre 1735 à l'âge de soixante huit ans à Landrecourt (Meuse) ville où il s'était allié le 11 juin 1697 avec Marie Jacques (n°129). Landrecourt resta le théâtre de la vie de la famille. C'est en effet à Landrecourt que naquit le 10 août 1702 Jacques Lévêque de Vilmorin (n°64), qu'il s'y allia le 23 janvier 1731 à Elisabeth Maunet (n°65) fille de Jean Maunet (n°130) et de Marguerite Marais (n°131) et s'y éteignit le 15 septembre 1759. Le dernier a y voir le jour fut Philippe Victoire Lévêque de Vilmorin (n°32) qui y naquit le 28 septembre 1746.

C'est en effet Philippe Victoire Lévêque de Vilmorin (n°32) qui amorça le déplacement vers Paris et sa région. La propriété de Verrières-le Buisson, cinq hectares de parc et de verger, fut achetée entre 1800 et 1810 ; son jardin fut planté d'arbres rares par sept générations de Vilmorin. Passionné de botanique, Philippe Victoire Lévêque de Vilmorin fit ses études à la Sorbonne où il rencontra Pierre d'Andrieux dont il épousa la sœur, Adélaïde d'Andrieux (n°33) née le 31 mars 1756 à Paris, fille de Pierre d'Andrieux (n°66), marchand grainier, botaniste, et de Jeanne Claude Geoffroy (n°67). Le mariage avait eu lieu dans la paroisse saint Germain l'Auxerrois à Paris le 14 juillet 1774. Pierre d'Andrieux venait d'une famille qui possédait une boutique de graines quai de la Mégisserie à Paris, avec Philippe Victoire Lévêque de Vilmorin, ils donnèrent à cette boutique un essor international et inventèrent la méthode comparative, principe permettant de déterminer la supériorité d'une variété par rapport à l'autre en les cultivant côte à côte. Très vite leur réputation fut grande. Philippe Victoire Lévêque de Vilmorin s'embarqua avec Antoine Augustin Parmentier dans l'étude de la pomme de terre. Philippe Victoire Lévêque de Vilmorin s'éteignit le 6 mars 1804 sur le 8e arrondissement ancien de Paris.

 

Maîtres de la Poste de Chevilly.

La famille Darblay est connue depuis Martin Darblay marchand à Etampes en 1685 dont la descendance a été étudiée. Jacques Darblay (n°80), fils de François Darblay (n°160) et de Gabrielle Davoust (n°161) était marchand hôtelier à l'enseigne “ au Duc de Bourgogne ” ; il était né à Etampes le 15 février 1737. C'est à Etampes qu'il épousa le 29 janvier 1759 Marie Victoire Dupety (n°81) qui y était elle-même née le 5 avril 1737. Mort à trente deux ans, il laissait une jeune veuve en charge d'enfants : 1° Marie Gabrielle Victoire Darblay née à Etampes le 18 décembre 1759, morte jeune ; Jacques Parfait Darblay (n°40) ; 3° Louis Jacques Darblay né à Etampes le 11 décembre 1761, mort jeune ; et 4° Pierre Darblay né à Etampes le 6 novembre 1762.

Jacques Parfait Darblay (n°40) né à Etampes le 24 janvier 1761, fut maître de la Poste de Chevilly où il s'installa après son mariage célébré le 20 mai 1783 avec Marie Florimonde Lanson (n°41), native de Chevilly. Leurs quatre enfants y verront le jour : 1° Victoire Florimonde Darblay née le 16 avril 1784, épouse de Edmé Jacquesson de Vovignol, chef de division à la Direction générale des Postes ; 2° Jacques Parfait Eustache Darblay (n°20) ; 3° François Narcisse Darblay né le 6 octobre 1789, mort jeune ; et 4° Basilique Victorine Darblay née le 3 novembre 1793, morte jeune.

Jacques Parfait Eustache Darblay (n°20) prit la suite de son père comme maître de la Poste de Chevilly, il y fut maire comme son père, et fut élu au Conseil général du Loiret. Son épouse Julie Henriette Marie Thérèse Rousseau (n°21) lui donna deux fils : 1° Jacques Paul Darblay (n°10) ; et 2° Jules Darblay  qui fut aussi maître de la Poste de Chevilly, fut conseiller général, maire de Chevilly, et fut nommé chevalier de la Légion d'honneur, qui épousa Louise Honorine Rosalie Rousseau.

Jacques Paul Darblay (n°10) fut maître de la Poste aux chevaux d'Orléans et de Chevilly, mais aussi maire de Chevilly. Il eut de son épouse Marguerite Julie Rousseau (n°11) trois enfants : 1° Louise Julie Darblay (n°5) née à Chevilly le 10 août 1848, épouse de Charles Henry Philippe Lévêque de Vilmorin ; 2° Marie Julie Thérèse Darblay née à Chevilly le 17 mai 1850, morte jeune ; et 3° Paul Jacques Marie Joseph Darblay né à Chevilly le 22 janvier 1852, propriétaire agricole à Chevilly, qui épousa à Bourges (Cher) le 19 août 1876 Gabrielle Marie Clémence Mac Avoy.

 

Les de Forbin, une des plus illustres familles de Provence.

La famille de Forbin de France a la même origine que la famille de Forbes d'Ecosse. Pierre de Forbin, alias de Forbes, fils d'Alexandre, est le premier qui s'est établi en France par son mariage avec Françoise d'Agoult en 1325. Son fils, Guillaume de Forbin fit sa résidence à Merseille. Depuis la famille de Forbin est une des plus illustres familles de Provence.

La branche des seigneurs de La Barben commence avec Bernardin de Forbin, fils de Jean de Forbin et de Martone de Lipazzi qui hérita de la terre de La Barben après la mort de son frère aîné en 1500. Il avait épousé par contrat du 24 janvier 1513 Melchione de Cabanes, dame de La Fare dont il eut au moins Claude de Forbin. Claude de Forbin avait épousé le 8 février 1526 Catherine de Materon dont il eut quatre enfants. De père en fils on arrive à Claude François Palamède de Forbin (n°200) né le 21 février 1712 qui épousa à Paris le 27 août 1736 Charlotte Nicole de Caze (n°201) fille de Gaspard Hyacinthe de Caze et de Henriette de Watelet dont cinq enfants : 1° Gaspard Anne François Palamède de Forbin (n°100) ; 2° Charles Gaspard Hyacinthe de Forbin né le 26 février 1741 dit le marquis de Pont-à-Mousson, lieutenant des vaisseaux du Roi ; 3° Claude Paul François de Forbin né le 29 avril 1744, clerc tonsuré, puis vicaire général du diocèse de Châlons, mort à Paris le 10 décembre 1773 ; 4° Joseph de Forbin né le 19 août 1749, garde de la Marine ; et 5° Françoise Yolande de Forbin née le 11 février 1738, morte sans enfants de son mariage avec le marquis de Vesc.

Gaspard Anne François Palamède de Forbin (n°100) est né le 23 décembre 1739 ; il débuta comme lieutenant dans le régiment du Roi, puis fut nommé capitaine de cavalerie, pour terminer maître de camp, il mourut au siège de Toulon (Var) en 1793. Il avait épousé mademoiselle de Milan (n°101), fille de Joseph Ignace Bernard de Milan et de mademoiselle de Bertet dont quatre enfants : 1° Charles Melchior Claude Palamède de Forbin né le 15 mai 1769 ; 2° Victor Adrien Elzéard de Forbin né le 9 septembre 1772 ; 3° Françoise Charlotte Yolande de Forbin née le 15 août 1771 ; et 4° Louis Nicolas Philippe Augustin, comte de Forbin (n°50), né en 1777 au château de La Roque d'Autheron, marié en 1799 à mademoiselle de Dortan (n°51), décédé en février 1841, et qui fut semble-t-il amant de Pauline Bonaparte dès 1806.

 

Depuis Durand de Verdonnet, croisé en 1249.

La famille de Verdonnet, dont les armes sont : “ d'azur au lion d'argent, lampassé et armé de gueules ; à la bordure de vair ”, est une famille d'antique chevalerie remontant à Durand de Verdonnet, croisé en 1249. Cette famille a fourni cinq chevaliers de saint Jean de Jérusalem, quatre chanoines-comtes de Brioude, et fut maintenue dans sa noblesse par ordonnance de l'intendant d'Auvergne du 17 mai 1667. Elle a fait ses preuves pour les écoles militaires et la maison de saint Cyr, et fut convoquée à l'assemblée de la noblesse d'Auvergne en 1789. C'est une famille qui est encore représentée de nos jours.

Louise de Vilmorin descend de la branche des seigneurs de Benaud qui commence avec Clair Maximilien de Verdonnet (n°224), lui-même fils de Noël de Verdonnet et de Jeanne de Roquelaure, chevalier, né le 9 mai 1684. Celui-ci entra en service dès 1701 dans le regiment de la Fare où il fut tout à tour enseigne, lieutenant et capitaine, et se retira en 1709. Il mourut à Vic-le-Comte le 11 avril 1766. Il avait épousait par contrat du 24 décembre 1708 passé devant maître Drevon, notaire à Vertaizon, Anne Cothon (n°225), fille de François, sieur de Benaud et de Madeleine Daureille dont il eut au moins cinq enfants : 1° François de Verdonnet (n°112) ; 2° Marguerite de Verdonnet née en 1712, décédée à saint-Maurice le 12 mars 1769 ; 3° Marguerite de Verdonnet née en 1723, épouse de Antoine Morin de Leyras, qui fut incarcérée pendant la Révolution ; 4° Jean François de Verdonnet, volontaire dans le régiment d'Orléans qui mourut pendant les guerres de Bohême ; et 5° autre François de Verdonnet, né en 1730, garde du corps du Roi qui resta célibataire et sui fut incarcéré pendant la Révolution.

François de Verdonnet (n°112), chevalier, capitaine dans le bataillon de la milice d'Auvergne, puis officier dans la marine, décédé le 2 mars 1769 à l'âge de cinquante neuf ans, épousa par contrat passé devant maître Baudet notaire à Clermont le 14 octobre 1746 Marie Madeleine de Murat (n°113), née le 21 août 1713, fille de Charles Louis de Murat (n°226), chevalier, seigneur d'Enval et de Lissac, et de Marie Chamboissier (n°227). Ils eurent huit enfants, tous baptisés dans la paroisse saint Pierre de Vic-le-Comte : 1° Marie de Verdonnet née le 19 septembre 1747, décédée en bas âge ; 2° autre Marie de Verdonnet née le 4 août 1748, décédée le 4 septembre 1763 ; 3° Suzanne de Verdonnet née le premier novembre 1749, fit ses preuves et fut reçue dans la maison de saint Cyr le 19 août 1761 où elle s'éteignit en 1766 ; 4° Anne de Verdonnet née le 8 novembre 1750, décédée en bas âge ; 5° Paul de Verdonnet (n°56) ; 6° Marie Madeleine de Verdonnet née le 4 avril 1753, décédée en bas âge ; 7° Françoise de Verdonnet née le 16 mai 1754, décédée jeune ; et 8° Jean Marie de Verdonnet né le 22 mai 1755, décédé le 14 août 1769. Paul de Verdonnet (n°56) le seul a s'être allié était né le 29 mai 1752.

Paul de Verdonnet (n°56) rendit hommage au Roi pour la terre de Buron en 1781. Il assista à l'assemblée de la noblesse d'Auvergne en 1789 mais fut contraint d'émigrer le premier mai 1790. Il prit part à la coalition des gentilshommes d'Auvergne, servit dans l'armée de Condé. Il avait épousé par contrat reçu par devant maître Chevalier, notaire à Clermont, le 21 octobre 1776 Catherine Jacqueline de Courtaurel de Rouzat (n°57). Le 10 décembre 1814, il fut fait chevalier de saint Louis.

De cette dernière union naquirent une fille, Madeleine de Verdonnet née le 22 décembre 1777, qui fut reçue chanoinesse de Malte en 1788, et qui mourut en émigration à Munich en 1799, et un garçon, Durand François Xavier Victor de Verdonnet (n°28). Ce dernier émigra avec sa famille en 1790 et fut admis à l'âge de treize ans dans les mouquetaires à Coblentz. A son retour en France, il fut fait chevalier de saint Louis le 17 novembre 1814 et nommé le 4 octobre 1815 capitaine à l'état major général de la Garde royale. De son mariage avec Marie Jeanne Laure de Salignac de la Mothe-Fénelon (n°29), il eut trois enfants : 1° Adrien Charles Henri Adéodat de Verdonnet (n°14) ; 2° Laure Bathilde Gabrielle Joséphine de Verdonnet née le 16 novembre 1815, épouse de Alfred d'Hilaire de Toulon de Taille ; et 3° Paule Marie Louise de Verdonnet. Adrien Charles Henri Adéodat de Verdonnet (n°14), comte de Verdonnet, eut aussi trois enfants de son épouse Adélaïde Mathilde Symonnet (n°15) : 1° Marie Louise Charles Victor Sosthène de Verdonnet né le 7 août 1850 ; 2° Georges Marie François Gaston de Verdonnet né le 18 juin 1852 ; et 3° Adélaïde de Verdonnet (n°7), épouse de François Eléazar Roger de Gaudifry, comte de Dortan, alors lieutenant au 43e de ligne.

 

Pierre Courtaurel, notaire à Riom au XVe siècle.

La famille de Courtaurel dont les armes sont : “ d'azur au lion rampant d'or ” serait une branche cadette de la famille de Carterel en Irlande, ou bien, descendrait d'une famille notariale établie à Riom. Sa noblesse fut toutefois confirmée par des lettres patentes du 18 juin 1600 et maintenue par une ordonnance du 24 juin 1667. Cette famille existe encore aujourd'hui.

La famille de Courtaurel est connue depuis Pierre Courtaurel, vivant en 1427, notaire et procureur à Riom, qui laissa au moins trois fils : Hugues, Guillaume et Pierre Courtaurel. La descendance est suivie depuis Hugues Courtaurel jusqu'à Joseph de Courtaurel (n° 114) qui naquit le 30 janvier 1724 et qui fut baptisé le premier février suivant dans l'église de Combronde. Il se maria deux fois. De sa première union réglée par contrat passé devant maître Girodias notaire à Billom le premier janvier 1747 avec Antoinette Dorel de Lollière (n°115), fille de Nicolas Dorel, écuyer, seigneur de Lollière, et de Marie de Bort, il eut une seule fille, Catherine Jacqueline de Courtaurel de Rouzat (n°57), née au château de Rouzat le 6 septembre 1750, et morte à Clermont le 2 mars 1809. Antoinette Dorel de Lollière (n°115) s'éteignit le 2 octobre 1750 à peine un mois après la naissance de Catherine Jacqueline. Veuf avec une petite fille, il épousa en secondes noces le 6 juin 1752 à Riom Gilberte Juliette Beaulaton, fille d'un avocat Mathieu Beaulaton et de Gilberte Soubrany, dont il eut deux autres enfants : Benoît Mathieu Louis Joseph, comte de Courtaurel de Rouzat dont la descendance s'est poursuivie et Marie Victoire Adélaïde de Courtaurel.

 

Baron de l'Empire

Charles Bajot (n°124) était seigneur de Conantré, conseiller du Roi et président trésorier de France au bureau des finances de Champagne, lorsqu'il épousa Louise Elisabeth Muly dont il eut deux garçons : 1° Charles Philippe Bajot de Conantré (n°62) ; et 2° Charles Pajot de Conantré, époux de Jeanne Frignet des Préaux dont une fille unique.

Charles Philippe Bajot de Conantré (n°62) nommé baron de l'Empire par lettres patentes du 10 juin 1812, confirmé le 17 février 1815 avec règlement d'armoiries. Membre du collège électoral de Seine-et-marne, il était né à Meaux le 7 avril 1761 et avait épousé Marie Thérèse Piot dont un fils et une fille : 1° Charles Adolphe Bajot de Conantré né le 26 novembre 1797 qui épousa Marie Elise Antoinette Blanche Symonnet dont deux filles ; et 2° Adélaïde Marie Elisabeth Charlotte Bajot de Conantré (n°31) mariée à Adolphe Georges Marie Symonnet (n°30).

 

Bibliographie :

“ A la découverte de leurs racines ” de Joseph Valynseele et Denis Grando. Première série 1988. ICC.

“ Dictionnaire généalogique ” La Chenaye-Desbois Paris 1863-1876.

“ Recueil généalogique de la bourgeoisie ancienne ” André Delavennne. Paris 1954-1955.

“ Dictionnaire des familles anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle ” Gustave Chaix-d'Est-Ange. Evreux 1903-1929.

“ Dictionnaire des fiefs de la Basse-Auvergne ” comte A. de Remacle. Clermont-Ferrand 1941-1943.

“ André de Vilmorin raconte Verrières-le-Buisson ” André de Vilmorin. L'Eventail 1986 n°1986.

“ Darblay ” de Christian Lebrument. Genea. banque de France 1996 n°37.