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GéMagazine n°209 : Philippe Léotard

Novembre 2001

Tout le désespoir et la tendresse du monde

Après de brillantes études de lettres classiques, Philippe Léotard a reçu un César du premier rôle. Ancien légionnaire, frère du ministre François Léotard, il a tourné dans plus d'une soixantaine de films, entre autres Max et les ferrailleurs, La Balance et la Couleur du vent, participé à l'aventure du Théâtre du Soleil, traduit Shakespeare, et écrit.

Fils d'un père politicien dont la famille est originaire des Alpes-Maritimes et d'une mère corse, Philippe Léotard eut six frères et sœurs. Deux frères François Léotard, ancien ministre, et Dominique Léotard, et quatre sœurs, Geneviève dite Mireille Léotard épouse de Yves Zouiten, apparenté par alliance à la famille du président Habib Bourguiba, Marie Hélène Léotard alliée à Jean Mondou, et deux jumelles, Brigitte Léotard, femme de Pierre Meyer, et Nathalie Léotard, mariée à Marc Bidorini.

 

Ambroise Léotard, tisserand de Lieuche.

Nous connaissons une famille Léotardi, nom francisé en Léotard, installée dans le village de Thierry et à Nice au XVe siècle. Elle portait : “ d'azur à trois étoiles d'or ”. Cette famille est connue depuis un nommé Jean Léotardi, dont un fils fut troisième consul de Nice en 1446, et qui se continue en quatre branches, la branche de Sainte-Agnès, la branche de Bouyon, la branche de Pierlas et la branche dite “ des Sardes ”. La famille Léotard qui nous occupe aujourd'hui est connue depuis Jean Baptiste Léotard alias Léotart (n°64) qui eut de son épouse Théodora Pierlat (n°65) au moins un fils prénommé Ambroise. Ambroise Léotard (n°32) fut baptisé le 6 octobre 1789 dans l'église de Lieuche - canton de Villars, arrondissement de Puget-Théniers, dans les Alpes-Maritimes. Il est qualifié de tisserand à son mariage célébré dans la maison communale de Grasse le premier juillet 1809, union contractée avec Elisabeth Pascal (n°33). Cette dernière vit le jour à Grasse le 12 décembre 1782 et est la fille de Augustin Alexis Pascal (n°66), aussi tisserand, et de Anne Martin (n°67).

 

La famille Sarrus : de Roquebrune à Fréjus.

La famille Sarrus alias Serrus a été remontée jusqu'à la dixième génération. Nous connaissons Honoré Sarrus (n°576) qui vivait à Roquebrune avec Marguerite Bœuf, sa femme. Ils nous sont connus par le mariage de leur fils Barthélémy Sarrus (n°288) qui fut célébré dans l'église de Roquebrune le 20 février 1702 avec Jeanne Laudon (n°289). Cette dernière est la fille d'un ménager, François Laudon (n°578) et de Isabeau Bœuf (n°579) dont l'union fut bénie à Roquebrune le 20 novembre de l'année 1671.  La descendance se poursuit de la manière qui suit. Le 9 août 1707 fut baptisé à Roquebrune Honorat Sarrus (n°144). Celui-ci se maria au même lieu le 18 janvier 1732 avec Marguerite Sauve (n°145) fille de Honorat Sauve (n°290) et de Marguerite Reynaud (n°291). Honorat Sarrus (n°144) fut inhumé dans le petit cimetière de Roquebrune le 11 décembre 1785 presque six années après le décès de son fils, Jean François Sarrus (n°72), décédé le 18 janvier de l'année 1780. Ce dernier avait vu le jour dans les années 1836 et avait épousé le 5 juin 1759, toujours dans la commune de Roquebrune, Madeleine Nègre (n°73), fille d'un ménager Joseph Nègre (n°146) et de Jeanne Allons (n°147), une payse, née le 5 juin 1759 et morte le 19 juillet 1790. De cette union est né Joseph Sarrus (n°36) le 3 octobre 1779 à Roquebrune. Puis la famille se déplace sur Fréjus, puisque le mariage de Joseph Sarrus (n°36) y fut célébré le premier octobre 1798 avec Rosalie Blanche Bermond qui y avait vu le jour le 14 juillet 1775. Joseph Sarrus (n°36) et Rosalie Blanche Bermond (n°37) s'y éteignirent, le premier le 2 avril 1833, la seconde le 29 janvier 1852. La famille se continue ensuite jusqu'à Marie Louise Sarrus, le numéro 9 de l'ascendance de Philippe Léotard.

 

Famille Ottou

Paul Ottou alias Otoul (n°160) et Françoise Gueirarde (n°161) sont dits “ travailleurs ” à Puget sur Argens - canton de Fréjus, arrondisement de Draguignan, dans le Var-, au XVIIIe siècle. On y relève le décès à la date du 17 juillet 1803 de leur fils, Jean Ottou (n°80), ménager et époux de Marie Giraud (n°81). C'est aussi à Puget que naquit Jean Paul Ottou (n°40) le 15 janvier 1797. Lorsqu'il se marie le 19 septembre 1816 à Puget avec Thérèse Stereinque (n°41) une fille de Seillans - canton de Fayence, arrondissement de Draguignan, dans le département du Var -, il est qualifié de ménager. Il semble que le couple se soit installé à Fréjus après 1820, année de la naissance de Joseph Ottou (n°20) ; on y relève de plus le décès de Jean Paul Ottou (n°40) à la date du 20 novembre 1874.

 

Famille Fabre

Tout comme la famille Sarrus, nous connaissons la famille Fabre jusqu'à la dixième génération. Gaspard Fabre (n°704) et Louise Caze (n°705) vivent aussi à Roquebrune lorsque leur naît Balthazar dans les années 1675. C'est d'ailleurs à Roquebrune que la célébration de son mariage fut faite le 7 janvier 1704 avec Marguerite Roussette (n°353). Quelques quarante années plus tard, soit le 27 septembre 1743 y furent unis Antoine Fabre (n°176) et Catherine Bœuf (n°177). Antoine Fabre (n°176) est négociant tout comme le sera son fils, Jean Fabre (n°88) qui épousera le 25 avril 1770, Catherine Brunel (n°89), fille de Joseph Brunel (n°178) et de Marie Thérèse Constans (n°179), ces derniers mariés à Fréjus le 11 juin 1749. Catherine Brunel (n°89) donna naissance le premier septembre 1789, soit dix neuf années après son mariage à Louis Magloire Fabre (n°44). Roquebrune c'est encore dans cette commune que fut célébré le mariage de Louis Magloire Fabre (n°44) et de Marguerite Arnoux (n°45) le 20 octobre 1822. Marguerite Arnoux (n°45) a vu le jour le 22 janvier 1796 au Muy - canton de Le Muy, arrondissement de Draguignan, dans le Var ; elle est la fille d'un batelier, Antoine Arnoux (n°90) et de Marguerite Marcel (n°91), tous deux natifs de Le Muy. Louis Magloire Fabre (n°44) est décédé le 4 octobre 1856 et Marguerite Arnoux (n°45) le 4 mai 1867, les deux événements ayant été enregistrés à Roquebrune. La descendance se poursuit avec Joseph Pierre Fabre (n°22) et Honorine Pauline Fabre (n°11).

 

Trois générations de photographes.

André Léotard (n°2) était fils unique. Antoinette Tomasi (n°3) n'avait qu'un frère, Toussaint Tomasi, photographe et éditeur d'art. Celui-ci né à Ajaccio le 27 mai 1912 eut de son épouse Geneviève Dufresne trois enfants dont autre Ange Tomasi né en 1949 connu comme photographe et cinéaste.

Ange Tomasi (n°6), père d'Antoinette Tomasi (n°3), était installé comme photographe d'art à Ajaccio, et ce pendant près d'un demi-siècle. Ses clichés de la Corse sont connus dans le monde entier, tant ceux relatifs aux événements qui ont marqué l'histoire de l'île, que ceux des hommes, des paysages et des traditions.

Jean Baptiste Tomasi (n°12) avait vu le jour à Castineta, en Haute-Corse et a vécu à Corte où naquit Ange Tomasi (n°6). Bien que marié à Santo-Pietro-di-Venaco, Ange Tomasi (n°12) vécut à Ajaccio, en Corse du Sud.

 

Bibliographie :

“ Bulletin du Cercle Généalogique du Sud-Est Varois ” - année 1986 n°6 et n°7.

“ A la découverte de leurs racines ” - Joseph Valynseele et Denis Grando. ICC 1988.

“ Bulletin du Cercle Généalogique du Sud-Est Varois ” - année 1990 n°13.

“ Histoire familiale des hommes politiques français ”. Archives & Culture 1997.