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GéMagazine n°205 : Pierre D'Hozier

Juin 2001

Un grand nom de l'histoire du blason - 5 générations de Juges d'Armes de France.

Le XVIè Congrès National de Généalogie organisé par le centre généalogique du Midi-Provence à Marseille vient de fermer ses portes. En France, la recherche généalogique est ancienne. Pierre d'Hozier, né à Marseille en 1592, fut l'un des pionniers de l'authenticité en généalogie à l'instar de André Duchesne né en 1584 et mort en 1640 [collection Duchesne à la Bibliothèque nationale], et du Père Anselme, né Pierre Guibourg en 1625, auteur d'une “ Histoire généalogique et chronologique de la Maison Royale de France, des grands officiers de la Couronne et de la Maison du Roi ”. Bien que leurs études soient consacrées à l'étude des familles aristocratiques, et non à toutes les couches de la société, nous avons choisi de vous présenter Pierre d'Hozier - et sa famille - car natif de Marseille, petit clin d'œil à cette manifestation qui se termine.

Comme notre cujus vivait au XVIè siècle, nous avons choisi de vous présenter une ascendance en ligne directe et non comme de coutume une ascendance par quartiers sur cinq générations. Puisse toutefois cet article répondre au mieux à votre attente.

 

Une famille de Salon-de-Provence.

L'ancêtre le plus lointain connu en ligne directe est Etienne Hozier qui avait épousé par contrat du 4 décembre 1528 Catherine Humbert (1511-1590), fille de Pierre Humbert et de Jeanne Mirapel “ cousine germaine de la femme du fameux Michel de Nostre-Dame ou Nostradamus ” et de César de Nostre-Dame qui fut l'auteur d'une “ Histoire de Provence ”. Huit enfants vont naître de l'union Hozier-Humbert : 1° Jean Hozier, écuyer, qui épousa le 25 novembre 1571 Marthe Raoux, originaire de Tarascon, fille d'Antoine Raoux et de Etiennette Cordurier, dont postérité ; 2° Etienne Hozier qui suivra ; 3° Antoine Hozier, écuyer, tué le 26 juillet 1582 alors veuf de Madeleine Peiras d'où au moins une fille Marie qui épousa un capitaine, Jean Chaillol ; 4° Suzanne Hozier baptisée le 14 janvier 1530 et décédée le 19 novembre 1585 qui épousa le 21 septembre 1545 Pierre Martel ; 5° Barthélémie Hozier baptisée le 5 novembre 1537 qui fut l'épouse en premières noces de Frédéric Bernard, et en secondes noces de Charles Arquier ; 6° Louise Hozier baptisée en septembre 1539, qui s'allia par contrat le 10 janvier 1555 avec Raymond Guinot, écuyer, d'où au moins une fille, Francon Guinot qui fut l'épouse de Etienne Reynaud, écuyer ; 7° Madeleine Hozier baptisée le 10 juin 1545 qui épousa par contrat le 28 mai 1571 Antoine Bezaudin ; et 8° Jeanne Hozier décédée avant 1603.

 

Etienne Hozier, rédacteur d'un inventaire de la ville de Salon-de-Provence.

De leurs huit enfants, nous connaissons plus particulièrement, Etienne Hozier, deuxième du nom, capitaine de Salon-de-Provence dans les années 1580, né le 18 octobre 1547 à Salon de Provence, qui épousa en premières noces par contrat le 8 mars 1581 Marguerite du Destrech, fille de Vincent de Destrech et de Marguerite Biord, qui décéda en mai 1585 après avoir donné le jour le 8 juin 1582 à une petite fille prénommée Catherine et qui s'éteignit en octobre suivant. Sa seconde union fut célébrée le 21 novembre 1587 avec Françoise Le Tellier, fille de Madelon Le Tellier de la Garde, garde de l'artillerie, et de Marguerite Jordan. La mort de sa seconde épouse fut enregistrée le 8 avril 1624 à Salon de Provence. De cette dernière union, il eut quatre fils et trois filles : 1° Madelon Hozier de la Garde né à Marseille le 14 août 1589 qualifié d'“ écuyer ” qui épousa, semble-t-il,  par contrat le 20 février 1636 Jeanne d'Arennes dont il eut au moins trois enfants dont postérité ; 2° Pierre d'Hozier, celui qui est nommé dans le titre de cet article ; 3° Jean Antoine d'Hozier né le 5 octobre 1595 et décédé en janvier 1596 ; 4° Marguerite Hozier née le 10 février 1597 et décédée le 23 novembre de la même année ; 5° Etienne d'Hozier né le 26 décembre 1599, décédé à Amboise le 20 septembre 1626 au régiment des Gardes ; 6° Anne d'Hozier née le 13 juillet 1602 ; et 7° Marie d'Hozier née le 25 octobre 1605 et morte le 27 novembre suivant. Etienne Hozier s'éteignit à Aix-en-Provence le 8 mai 1611 ; il rangea et inventoria les papiers de cette ville, écrivit un journal et des chroniques.

 

Pierre d'Hozier ou le “ non-pareil généalogiste ”.

Pierre Hozier, puis d'Hozier, est né le 10 juillet 1592 à Marseille. Il fit ses études à Paris, malgré quelques ennuis de santé qui le ramenèrent en Provence. Il revint toutefois à Paris où on le retrouve en 1616 dans la Compagnie des Chevaux-légers de monsieur de Crequi-Bernieules. Le 4 mars 1620, il fut reçu parmi les Cent Gentilshommes de la Maison du Roi. Quelques années plus tard, le 31 mars 1628, il fut admis dans l'ordre de Saint Michel. Ses capacités le firent maintenir dans sa charge de juge d'Armes à la mort de Louis XIII survenue en 1643, charge où il fut confirmé par des lettres du 5 juin 1646 par Louis XIV. Celui qui demeure le “ non-pareil généalogiste ” comme le qualifiât l'abbé de Marolles transféra à ses héritiers un nom dont ils eurent soin, et une charge dont ils renforcèrent les attributions.

 

Six enfants, et tous des garçons.

A sa mort Pierre d'Hozier laissait trois enfants sur les six qu'il avait eus de Yolande Marguerite de Sérigny alias Cerrini, fille de Felici di Cerrini, originaire de Pise, en Toscane, et de Marguerite de Naudé. Six enfants, et tous des garçons : 1° François Louis d'Hozier, baptisé le 31 juillet 1631, et inhumé le 25 août 1633 ; 2° Louis Roger d'Hozier  que nous suivrons dans le paragraphe suivant ; 3° Sébastien Alexandre d'Hozier qui s'éveilla à la vie le 10 octobre 1635, et s'éteignit le 5 janvier 1638 ; 4° Henri Melchior d'Hozier né le 16 novembre 1637 qui décéda au Couvent des Religieux Mathurins à Paris le 17 juin 1662 ; 5° Charles René d'Hozier né le 24 et baptisé à Paris le 29 février 1640, et eut comme parrain monseigneur René de Rieux, évêque, et pour marraine, Marie Charlotte d'Estampes épouse de Pierre Brûlart; et 6° Gaspard René d'Hozier né le 6 mai 1641, mort jeune.

Charles René d'Hozier fut juge d'Armes du 3 janvier 1666 au 28 octobre 1710. Il s'allia par contrat du 15 août 1682 avec Marie Edmée Terrier, veuve d'Eloy Rossignol, Grand Forestier de Hesdin en Artois

 

Première alliance avec la famille de Vassart.

Louis Roger d'Hozier, est né le 7 et fut baptisé à Saint-Germain l'Auxerrois le 8 juillet 1634. Le marquis d'Humières, Louis de Crevant, et Jeanne de Schomberg l'assistèrent sur les fonds baptismaux.  Son corps fut déposé le 29 juin 1708 dans la chapelle Sainte Marine, dans la Cité, à Paris. Nommé le même jour que son frère, soit le 3 janvier 1666 comme juge d'Armes, atteint de cécité, il dut cesser d'exercer cette charge et céda en 1675 celle-ci à son frère, Charles René d'Hozier.  Entre temps, il avait été fait gentilhomme de la Chambre du Roi en 1658 et chevalier de l'ordre de saint Michel en 1659. De son femme, Madeleine Bourgeois de la Fosse, fille de Samuel, écuyer, et de Charlotte de Lestre de la Motte, épousée par contrat le 20 avril 1680, il eut trois enfants: 1° Antoinette Louise Thérèse d'Hozier baptisée le 25 février 1681 et décédée à Paris le 9 mai 1710, qui épousa en 1706 Denis Petitpied, sieur des Essarts ; 2° Marguerite Charlotte d'Hozier de Sérigny qui signa la première alliance le 7 novembre 1710 avec la famille de Vassart, en épousant Antoine de Vassart ; et 3° Louis Pierre d'Hozier, qui suivra.

 

Un don à la Bibliothèque Royale.

Louis Pierre d'Hozier dut attendre plusieurs années avant de pouvoir exercer la charge de juge d'Armes. En effet, son oncle paternel, Charles René d'Hozier, avait été nommé conjointement avec son frère, Louis Roger d'Hozier [père de Louis Pierre d'Hozier], à cette même charge, charge qu'il occupa d'ailleurs du 3 janvier 1666 au 28 octobre 1710. Attiré par une carrière ecclésiastique, mais en contradiction avec les vœux de son père, Charles René d'Hozier fut chargé en 1667 par monsieur de Caumartin de la recherche de la noblesse en Champagne. Reçu dans l'ordre militaire de Saint Maurice et de Saint Lazare, Charles René d'Hozier fut nommé conseiller d'état en 1681. Ce dernier s'éteignit à Paris le 13 février 1732, âgé de 92 ans. Sans postérité, il légua à son neveu Louis Pierre d'Hozier de Sérigny tous les papiers qu'il avait accumulés depuis 1717, année où il fit don à la Bibliothèque Royale de tous ses papiers et ceux de son père, à une époque où existait une brouille entre l'oncle et le neveu. Pierre Clairambault fut chargé du classement de ces pièces ; celui-ci fut entrepris le 2 janvier 1718, et terminé le 16 février 1720.

 

En survivance de son oncle mort sans descendance.

Louis Pierre d'Hozier ajouta à son nom le nom de sa grand-mère paternelle, Sérigny. Dernier né de Louis Roger d'Hozier et de Madeleine Bourgeois de la Fosse, il est né à Paris le 20 novembre 1685. Juge d'Armes le 2 novembre 1710, il fut maintenu dans cette charge le 8 août 1715, et succéda à son oncle mort sans descendance. Le 22 mars 1716, il épousait Marie Anne de Robillard, fille de Georges de Robillard, comte de Cosnac, écuyer, et de Marie Anne Le Beuf. De sa femme morte prématurément âgée de 42 ans, il eut sept enfants : 1° Denis Louis d'Hozier, l'aîné ; 2° Antoine Marie d'Hozier de Sérigny , né le 28 août 1721, qui fut juge d'Armes du 1er octobre 1734 au 24 octobre 1788, et qui décéda en 1801 sans alliance; 3° Marie Marguerite Félicité d'Hozier née en 1722 qui épousa le 7 janvier 1750 Ange François Perrotin de Barmond, chevalier et conseiller du Roi; 4° Marie Henriette d'Hozier née le 15 juillet 1724, mariée le 17 mai 1747 à Etienne de Vassart, seigneur d'Andernay - deuxième union de la famille d'Hozier avec la famille de Vassart - ; 5° Charles Pierre d'Hozier de Sérigny  né le 17 janvier 1731, qui fut vicaire général et chanoine de Chartres, et qui mourut sous la Terreur; 6° Jean François d'Hozier de Beaudement né le 6 avril 1733 que l'on trouve comme garde de la Marine; et 7° Anne Louise d'Hozier née le 28 septembre 1735, femme du marquis de Poncet de Rivière.

 

Page de la Maison du Roi.

Denis Louis d'Hozier, premier né de Louis Pierre d'Hozier, fut reçu Page de la Maison du Roi le 1er janvier 1734 après avoir apporté les preuves de sa noblesse le 30 décembre 1733. Chevalier, conseiller du Roi, il fut ensuite président de la Chambre des Comptes de Rouen le 7 avril 1751. Entre temps, il avait été nommé généalogiste des Ecuries du Roi le 1er octobre 1734. Né le 17 avril 1720, Denis Louis d'Hozier s'allia en premières noces par contrat du 14 mars 1754 Elisabeth Henriette Marguerite de Besset, dame de la Chapelle-Milon, fille de Daniel Henri de Besset, et d'Elisabeth Marguerite de Guiry. Elle décéda sans postérité. Denis Louis d'Hozier se démit de sa charge de généalogiste au profit de son frère, Antoine Marie d'Hozier de Sérigny. veuf, il épousa en secondes noces le 10 janvier 1764 Marie Adélaïde Geneviève de la Croix, fille de César Marie de la Croix et de Geneviève Elisabeth de Levis. Du 21 au 27 octobre 1788, sa seconde épouse fit faire l'inventaire de ses biens comme tutrice de ses enfants, et ce, en présence de Antoine Marie d'Hozier de Sérigny, oncle paternel et subrogé tuteur des trois mineurs : 1° Ambroise Louis Marie d'Hozier, né le 20 octobre 1764, mort sans postérité ; 2° Charles Louis, parfois nommé César Louis d'Hozier, né le 3 avril 1767, officier au régiment royal liégeois, mort jeune; et 3° Abraham Charles Augustin d'Hozier, né le 11 décembre 1775 à Paris, colonel qui épousa Marie Charlotte de Villereau.

 

Abolition de la noblesse.

Denis Louis d'Hozier se démit de sa charge de généalogiste en faveur de son frère Antoine Marie d'Hozier de Sérigny avec lequel il fut reçu juge d'Armes le 1er octobre 1734. Antoine Marie d'Hozier de Sérigny se démit le 24 octobre 1788 de sa charge en faveur de son neveu Ambroise Louis Marie d'Hozier qui bénéficiait déjà de la démission de son père depuis le mois de mai 1682. La période révolutionnaire transforma la société française, et la vie des d'Hozier en fut bouleversée. Le 19 juin 1790, la noblesse héréditaire était abolie par un décret de l'Assemblée nationale.

Toute la famille d'Hozier s'était réfugiée à Chartres où était le chanoine Charles Pierre d'Hozier de Sérigny . Plusieurs fois incarcéré pour avoir gouverné clandestinement le diocèse de Chartres, il fut déporté et mourut durant le voyage.

Antoine Marie d'Hozier se cacha chez sa sœur Anne Louise d'Hozier, femme du marquis de Poncet de Rivière, domiciliée à Chartres. Il s'éteignit le 24 mars 1801.

Ambroise Louis Marie d'Hozier, successeur de son oncle en 1788, n'exerça pas longtemps. Il fut incarcéré à Chartres à titre de “ juge d'Armes ”. Libéré, il fut de nouveau arrêté sous le Consulat - il avait adhéré à la conspiration de Cadoudal dont l'affaire est reprise ci-dessous - et à sa libération il se vit exiler à 60 lieues de Versailles. Libre, il trouva asile chez sa tante Marie Henriette d'Hozier, épouse d'Etienne de Vassart, seigneur d'Andernay, à Lignon, près de Vitry sur Marne. Au retour des Bourbon, Ambroise Louis Marie d'Hozier fut nommé vérificateur des armoiries de France près le Conseil du Sceau des Titres.

Abraham Charles Augustin d'Hozier fut mêlé aux guerres de Vendée. Il vécut clandestinement à Rennes et fut arrêté pour avoir été le correspondant de Georges Cadoudal (1771-1804), fils de meunier, conspirateur qui participa dès 1793 à la lutte de la Vendée contre la République. Après avoir dissous ses troupes en 1796, Cadoudal se réfugia à Londres. Revenu clandestinement en France en 1803, Cadoudal participa au complot contre le premier consul, fut découvert, arrêté, condamné à mort et exécuté. Abraham Charles Augustin d'Hozier eut plus de chance. Bien que condamné à mort le 10 juin 1804 par la Cour criminelle de la seine, il vit sa peine commuée en détention de quatre ans. Il fut détenu au château de Lourdes, puis enfermé au château d'if, et ce jusqu'en 1814, année où il recouvra la liberté.

 

Le dernier comte d'Hozier.

Abraham Charles Auguste d'Hozier, et Marie Charlotte de Villereau eurent trois enfants: Louis Eugène, Jeanne et Geneviève Joséphine. Le dernier comte d'Hozier, Louis Eugène, n'eut qu'une fille. Jeanne d'Hozier, sa sœur, est décédée sans alliance. Seule, Geneviève Joséphine d'Hozier épousa Ambroise, baron de Vassart d'Andernay.

Marie Edmond Jean de Vassart d'Andernay, est le second fils de Geneviève Joséphine d'Hozier et de Ambroise Jean Louis de Vassart. Ancien élève de l'Ecole Polytechnique, ingénieur en chef des mines, maire de Montaigu le Blin (Allier) et officier de la Légion d'honneur, Marie Edmond Jean de Vassart d'Andernay est né le 31 juillet 1827 sur le 10ème arrondissement de Paris. Il épousa  religieusement le 20 et civilement le 21 mai 1863 à la mairie du 1er arrondissement de Paris Alexandrine Marthe Duboys d'Angers. Cette dernière veuve avec postérité du baron Léopold Jean Jacques Alexandre Delaire est la fille d'un auditeur au Conseil d'Etat, Jean Jacques Emile Duboys d'Angers, et de Louise Victoire Destors. Marie Edmond Jean, comte de Vassart d'Andernay fut autorisé par décret de 1858 à ajouter “ d'Hozier ” à son nom et à relever le titre de “ comte des d'Hozier ”, “ son père, son bisaïeul et son trisaïeul ayant épousé des d'Hozier ”et prit donc le nom de “ comte de Vassart d'Hozier ”, puis “ marquis de Vassart d'Hozier ”.

Le père de Marie Edmond Jean de Vassart d'Hozier, Ambroise Marie Jean Louis de Vassart d'Andernay (1789-1873) avait épousé par contrat du 8 juillet 1820, sa cousine issue de germaine, Geneviève Joséphine d'Hozier (1797-1878), fille de Abraham Charles Auguste et de Marie Charlotte de Villereau. Son bisaïeul, Etienne de Vassart (1719-an 04), épousa en secondes noces par contrat du 17 mai 1747, sa cousine germaine, Marie Henriette Louise d'Hozier de Sérigny (1724-an 02), fille de Louis Pierre  et de Marie Anne de Robillard. Son trisaïeul, Antoine de Vassart (1683-1748) s'allia par contrat le 7 novembre 1710, Marguerite Charlotte d'Hozier (1682-1721), fille de Louis Roger et de Madeleine Bourgeois de la Fosse. Une dynastie s'est éteinte. La charge de juge d'Armes fut héréditaire dans la famille d'Hozier, et ce jusqu'à la révolution. Juges d'Armes de 1641 à 1846, les d'Hozier nous ont transmis un ensemble unique de papiers pour l'histoire des familles, ceux-là mêmes qui nous ont permis de connaître et d'écrire leur histoire.

 

Sources bibliographiques.

“ Les d'Hozier, juges d'Armes de France ” de Alain de Grolée-Virville. Paris. 1978. 2ditions Cardinales.

“ Etat de la noblesse française subsistante ” de Alain Authier et Michel Galbrun. Volume 25. 1997.

“ Ventes à l'hôtel Drouot les 5 et 7 avril 1973, collection du marquis d'Hozier, bibliothèque du baron François de Nervo  - archives de la famille d'Hozier, généalogie des d'Hozier, juges d'Armes de France - ” de Paul Renaud. Paris, 1973.

“ Grand Armorial de France ” de Henri Jougla de Morenas. Tome IV.

“ Les d'Hozier, suivi d'une généalogie des Vassart d'Andernay” de Gérard de Villeneuve. Héraldique & Généalogie 1979, n°4.

“ Les d'Hozier, juges d'Armes de France ” de Bernard Brunet. Nord Généalogie n°138.

“ La dynastie des d'Hozier - Juges d'Armes de France (1641-1788) ” du Dr Jean-Paul Fontaine. Revue Française de Généalogie. 1982 n°20.

“ La Chambre des Comptes du Duché de Bar - Catalogue des Présidents [...] ” de Charles Pierre de Longeaux. 1907.

“ d'Hozier ” de Luc Antonini-Tell. Lys de Provence. 1987 n°17.

Tous ces ouvrages, à l'exception du dernier, ont été consultés à la Bibliothèque Généalogique 3, rue Turbigo 75001 Paris 01.42.33.58.21.