Logo

GéMagazine n°204 : Magali Noël

Mai 2001

Magali Noël Françoise Camille Guiffray dite Magali Noël, comédienne de talent, a tourné avec les plus grands : Fellini, Renoir, René Clair, Sacha Guitry, Duvivier, Costa Gravas et Zulawski. Chanteuse, elle a interprété Boris Vian et Jacques Prévert. Née à Smyrne, aujourd'hui Ismir, son père est un français né à Smyrne en 1905, sa mère, une française née au Caire en 1906.

Son ascendance est ici présentée, et ce grâce aux recherches de Benoît Guiffray. Benoît Guiffray a travaillé les origines des familles Guiffray, Dussaud, et les familles alliées, les Guy, Aynaud, Brunet, Beaudoin, Champsaur, Grange, de Millon, Rebattu, Ardisson, Achard, Graby, Ravaud et Loupy. Il cite entre autres les exploits de Guigues Guiffray, seigneur de Boutières, qui se distingua sous les ordres du chevalier Bayard, et fut fait chevalier de l'Ordre de Saint Michel en 1543.

Les origines géographiques des huit quartiers de Magali Noël sont localisées à Marseille, à Antibes, à Pontarlier, à Echandelys dans le Puy-de-Dôme et à Saint-Denis de la Réunion. En remontant le temps apparaissent des origines libournaises, vauclusiennes, savoyardes, dans le Grésivaudan et dans le canton de Neuchâtel en Suisse.

 

Un ancêtre centenaire.

L'ascendance en ligne directe de Magali Noël a été établie depuis Claude Guiffray (n°2048) né vers 1559 à Bellecombe qui épousa Anthoynie Burlet (n°2049), et qui décéda le 14 novembre 1659 à Bellecombe, âgé d'environ cent ans. A la douzième génération, le patronyme Guiffray est porté par trois ancêtres, Claude Guiffray (n°2048) présenté précédemment, Louise Guiffray (n°2053) épouse de Félix Uchet, et Louis Guiffray (n°2054) décédé le 26 avril 1658 à Bellecombe, époux de Clauda Martin, et fils de Jehan Guiffray (n°4108) et de Bertaz Brunoud (n°4109), cette dernière décédée à Bellecombe le 17 février 1636.

La descendance se continue avec Jean Guiffray (n°1024) né vers 1589 à Bellecombe qui s'éteignit dix ans après son épouse, Clauda Rochas (n°1025) le 31 janvier 1669 au même lieu. La dixième génération est représentée par André Guiffray (n°512) né vers 1630, qui épousa le 13 octobre 1652 à Bellecombe Anne Uchet (n°513), une payse, baptisée le 2 mars 1635, fille de Claude Uchet (n°1026) et de Clauda Guiffray (n°1027), elle-même fille de Louis Guiffray (voir n°2054).

André Guiffray (n°512) décède le 6 février 1680 à Bellecombe laissant sa femme en charge au moins d'un garçon, Benoît Guiffray (n°256) baptisé le 17 mai 1679 à Bellecombe. C'est en ce lieu que son mariage fut célébré le 19 mai 1711 avec Marguerite Rochas (n°257), fille de Antoine Rochas (n°514) et de Antoinette Cochet (n°515) unis en janvier 1676 à Bellecombe. Benoît Guiffray (n°256) et Marguerite Rochas (n°257) sont les parents de Jean Guiffray (n°128).

 

Les Guiffray de la vallée de l'Isère.

Jean Guiffray né à Chapareillan, village de la vallée de l'Isère, dont le château a appartenu au XVIè siècle à Guigues Guiffrey de Boutières. Jean Guiffray (n°128) épousa Marguerite Combes (n°129), native du même village, dont il eut au moins un fils prénommé Benoît.

Benoît Guiffray (n°64) est né à Bellecombe le 23 février 1735. Il épousa le 17 janvier 1756 à Dimanche Isnard Drillat (n°65), fille de Pierre Isnard Drillat (n°130) et de Pernette Poraz alias Pourrat (n°131), unis à Chambéry (Savoie) en avril 1725, et petite-fille du côté paternel de Jean Isnard Drillat (n°260) et de Melchiotte Alexandre (n°261), mariés à Bellecombe en février 1685, et du côté maternel, de François Pourrat (n°262) et de Louise Berthier (n°263), le premier originaire de Chambéry, la seconde de Le Bourget du Lac (Savoie). Cultivateur à Chapareillan, il perdit son épouse le 15 juin 1820, et fut en charge de trois garçons, François (n°32), Jacques et Jean Guiffray.

François Guiffray (n°32), lieutenant des Douanes Royales de Brigade aux Avenières, puis à La Chapelle du Bard, dans le département de l'Isère, fut baptisé le 29 janvier 1780 à Bellecombe. Il épousa le 15 février 1803 à Chapareillan Marie Bonaimé alias Bonne Aimé (n°33), fille de Laurent Bonaimé (n°66) et de Marie Maréchal (n°67). François Guiffray (n°32) décéda à Corenc (Isère) le 10 avril 1837 à l'âge de 56 ans. Il fut le père de deux garçons, Victor Etienne et François Benoît Guiffray (n°16).

François Benoît Guiffray (n°16) est né aux Avenières le 13 novembre 1819. Il épousa le 9 mai 1846 à Marseille Claire Dussaud (n°17), dont les frères, Elie et Elzéar Dussaud, étaient entrepreneurs et constructeurs de ports dans tout le bassin méditerranéen. François Benoît Guiffray (n°16) s'éteignit prématurément, âgé de 32 ans et onze mois, à Marseille, laissant une veuve âgée de 25 ans et un petit garçon prénommé Elie Jules (n°8). Claire Dussaud (n°17) se remaria avec Adolphe Alciator.

Elie Jules Guiffray  (n°8) était né le 7 septembre 1849 à Marseille. Administrateur de la Société des Quais de Smyrne. Il épousa Marie-Thérèse Reine Beaudoin (n°9) dont il eut quatre enfants, Magdeleine épouse de Antoine Vidal, Claire qui épousa Joseph Marius Vidal, Elzéar Jules Noël Louis (n°4) et Fernand Guiffray.

Elzéar Jules Noël Louis Guiffray (n°4) a vu le jour à Smyrne où son père était en poste le 25 décembre 1878. C'est d'ailleurs à Smyrne qu'il épousa le 20 avril 1903 Jeanne Gabrielle Marie Caroline Aynaud (n°5) dont il eut cinq enfants : Eliane épouse de Maurice Verbeke, Yves Joseph Ernest, Marcel marié avec Gilberte Rigal, Claude qui convola trois fois et Marie-Alberte mariée en premières noces à Pierre Louis Le Hemonet et en secondes noces à Marcel Pion. Yves Joseph Ernest Guiffray (n°2) eut trois enfants Michel, Magali et Patrice Guiffray.

 

Trois générations à Smyrne.

Trois générations de la famille Guiffray ont vécu à Smyrne. L'installation de la famille Guiffray à Smyrne remonte à l'année 1871, soit quelques années seulement après la création de la Société des Quais, créée en 1867 par les frères Elie et Elzéar Dussaud. La Société des Quais gérait l'ensemble des mouvements des marchandises, tant à l'embarquement qu'au déchargement. La maison familiale, maison bourgeoise, était située entre le Consulat de France dont le terrain fut donné par la famille Guiffray et le quartier de la Pointe. Cette maison abrite aujourd'hui le Consulat d'Allemagne.

Elie Jules Guiffray (n°8) quitta Smyrne en 1913, année durant laquelle aurait dû prendre fin la concession des Quais, et se retira à Loumède dans la propriété de sa mère qu'il vendit en 1917, pour s'installer ensuite dans la Villa Médicis au Cannet, où il s'éteignit en 1926.

La rencontre de Elzéar Jules Noël Louis Guiffray (n°4) et de Jeanne Gabrielle Marie Caroline Aynaud (n°5) se fit alors que cette dernière effectuait un voyage d'agrément à Smyrne. Elzéar Jules Noël Louis Guiffray (n°4) succéda à son père, mais la Grande Guerre apporta des bouleversements importants. La ruine de la ville de Smyrne provoqué par l'incendie survenu peu de temps après l'occupation de la ville par les troupes de Mustapha Kémal, la remise en question des alliances de la famille Guiffray avec les représentants du pouvoir ottoman, les orientations mêmes du nouveau régime remettant en question toutes les bases sur lesquelles étaient établies les sociétés étrangères, firent que toutes les activités devinrent illégales. Quelques négociations permirent de récupérer un peu des investissements, mais la crise mondiale de 1929 frappa durement la famille Guiffray.

C'est en 1925 que la fille du Consul de France, Marie Antoinette Suzanne Guy (n°3) alors en vacances à Smyrne où résidait son père, Jean Arthur Guy (n°6), fit la connaissance de Yves Joseph Ernest Guiffray (n°2) fils aîné de Elzéar Jules Noël Louis Guiffray (n°4). Ils se marièrent à Cannes en 1927 mais résidèrent en Turquie jusque dans les années 1930. Nommé dès 1925 directeur de la compagnie des Tramways de Smyrne après son oncle Fernand Guiffray, Yves Joseph Ernest Guiffray (n°2) occupa ses fonctions jusque dans les années 1930, époque où disparut la Compagnie des Tramways de Smyrne après une bonne cinquantaine d'années d'existence. Les transformations en cours en Turquie obligea la famille à quitter Smyrne.

 

Dossiers de Légion d'honneur.

Elie Jules Guiffray (n°8) était Président du Conseil d'Administration de la Société des Quais de Smyrne fut fait chevalier de la Légion d'honneur le 11 juillet 1891, puis fut promu au grade d'officier le 28 juillet 1911, et ce, par le ministre des Affaires étrangères. Dans le dossier LH1229/77 conservé aux Archives nationales à Paris, on apprend que Elie Jules Guiffray a dirigé l'exécution des travaux de l'Entreprise Française des Quais de 1871 à 1882, et qu'il fut chargé de son administration. Juge assesseur au Tribunal Consulaire, Président de la Société de Secours française pendant six années, Vice-président de la Chambre de Commerce française, et Président du Comité de l'Alliance Française à Smyrne, Elie Jules Guiffray a obtenu une prolongation de quarante années de la concession des Quais qui devait prendre fin en 1913.

 

Jean Dussaud, compagnon du Tour de France, surnommé Bordelais la Vertu.

Jean Dussaud (n°34) est originaire de Saint Quentin de Baron, dans le département de la Gironde. Les carrières de la région de Libourne produisaient une pierre blanche. Jean Dussaud (n°34) y apprit le métier de tailleur de pierres. Compagnon de Tour de France, surnommé “ Bordelais la Vertu ”, il alla de ville en ville, et s'arrêta à Courthézon, dans le département du Vaucluse.

Il créa une entreprise de maçonnerie et épousa la fille d'un cordonnier, Claire Dubois (n°35), le 14 juin 1820. Son entreprise va prospérer conjointement à Courthézon et à Marseille. Il meurt le 19 août 1856 à Courthézon en laissant de gros chantiers en route.

L'entreprise Dussaud participa à la réalisation du port de Marseille. On la trouve à Alger en 1849 pour un projet d'extension du port, à Cherbourg en 1853 pour un projet reliant la pointe de Querqueville à l'île Pelée. A la mort de Jean Dussaud (n°34), c'est Elie Dussaud, le fils aîné qui devient le chef de la famille. Celui-ci fut décoré de l'Ordre de Chevalier de la Légion d'honneur. Il abandonna les affaires familiales en 1886. C'est à l'Entreprise Dussaud frères que fut confiée les travaux d'aménagements portuaires des extrémités du canal de Suez, au débouché sur la Mer Rouge et à Port-Saïd sur la Méditerranée. L'activité de l'Entreprise Dussaud frères a été la plus intense entre 1850 et 1875, période de grand essor économique en Europe.

 

Une famille nombreuse.

Jean Dussaud (n°34) et Claire Dubois (n°35) eurent quatorze enfants dont seulement dix ont atteint l'âge adulte. 1° L'aîné, Elie Dussaud (1821-1899), créateur de la Société des Quais à Smyrne, épousa Catherine Bouillane (1824-1888), n'eut pas de descendant. 2° Un petit Joseph mourut à la naissance en 1824. 3° Naquit ensuite Marie-Anne Dussaud en 1825; celle-ci épousa Sauveur Chambon, d'une illustre famille d'armateurs marseillais, qui s'occupa de la Compagnie de navigation Chambon frères. 4° Vint ensuite Claire Dussaud, l'ancêtre n°17 de Magali Noël. 5° Elzéar Dussaud, créateur avec son frère Elie de la Société des Quais à Smyrne, né en 1828, mort en 1880 sans postérité de son mariage avec Marie Louise Rabattu, acquit sa renommée à Alger et particulièrement à Suez. Khédive Méhémet Saïd lui décerna les plus hautes distinctions ottomanes et le nomma Bey, titre qui resta attaché à son nom. Il fut fait Commandeur de l'Ordre Impérial de l'Osmaniye, fondé par le sultan Abdul-Aziz en 1862, et officier de l'Ordre Impérial du Medjidie, créé par le sultan Abdul-Medjid. Le gouvernement français le fit Chevalier de la Légion d'honneur. 6° Un autre garçon mort à la naissance en 1831; ce dernier fut prénommé Joseph. 7° Marguerite Dussaud vit le jour en 1833 ; elle eut deux enfants de son époux Aimé Tissot. 8° Un autre petit Joseph mort à la naissance en 1834. 9° Louis Dussaud né en 1836, mort en 1935, collabora aux travaux de Port-Saïd, Trieste et Smyrne, et se trouve au Chili en 1868. 10° Joseph Dussaud né en 1837 est présent à Suez en 1865 et 1869. 11° Françoise Dussaud née en 1838, décédée en 1923, mère de quatre enfants nés de son légitime mariage avec Charles Fessart. 12° Auguste Dussaud né en 1840, est sorti ingénieur de Central. 13° Marie Marguerite Dussaud née en 1841, épouse de monsieur Bedoin. 14° Emilie Julie Dussaud, petite dernière morte à la naissance en 1842. Toute la famille fut réunie et peinte en 1856 par E. Desfonds.

 

Un acte de naissance manquant.

Le mariage de Joseph Guy (n°12) et de Elisabeth Françoise dite Jeanne Grange (n°13) n'a pas eu lieu ni à Pontarlier (Doubs), ni à Echandelys (Puy-de-Dôme), et ce de 1863 à 1882. Jean Baptiste Joseph Guy (n°24) est bien né à Pontarlier le 4 juillet 1814 de Jean Baptiste Guy (n°48), cultivateur alors âgé de 24 ans, et de Rosalie Braillard (n°49), dont le mariage avait été célébré à Pontarlier le 29 septembre 1813. Jean Baptiste Guy (n°48) est le fils de Jean Claude Guy (n°96), cultivateur, et de Reine Dornier (n°97). Quant à Rosalie Braillard (n°49), elle est la fille naturelle de Judith Braillard (n°99) et est native de Bayards, principauté de Neuchâtel en Suisse.

Elisabeth Françoise Grange (n°13) est née le 12 juin 1846 à Echandelys; elle fut baptisée le 14 juin suivant. Il n'existe pas d'acte de naissance dans les registres d'Etat civil de la dite commune, seul le baptême figure aux registres de catholicité. Elle eut pour parrain son grand père maternel, Jean Blaize Ravaud alias Raveau (n°54), et pour marraine sa tante paternelle, Elizabeth Grange. Dans son acte de décès figurant dans le registre 7 de l'Etat civil de Marseille à la date du 8 septembre 1915, elle est dite “ née le 14 juin 1847 ”.

Jean Grange (n°26) et Françoise Ravaud (n°27) se sont mariés le 19 septembre 1844 à Fournols en présence de quatre témoins :  du côté de la future, de Guillaume Ravaud, son oncle, et Etienne Pupidon, son cousin, tous deux domiciliés à Echandelys ; du côté du marié, de Georges Mavel et de Benoît Brugière, tous deux beaux-frères demeurant à Fournols. Il semble que le couple n'est eu qu'un autre enfant, Claude Grange né et baptisé le 15 mai 1848 à Echandelys ; l'enfant eut pour parrain, son grand père paternel, Claude Grange (n°52) et pour marraine, sa grand-mère maternelle, Françoise Pupidon (n°55). Jean Grange (n°26) et Françoise Ravaud (n°27) ne sont pas décédés dans le ressort du bureau de Saint Germain l'Herm de 1847 à 1894. Jean Grange (n°26) et Françoise Ravaud (n°27) ne figurent pas dans les recensements de la commune de Echandelys en 1851 et 1856. Une petite-fille vit toutefois au domicile de ses grands-parents maternels, Jean Blaize Ravaud (n°54) et Françoise Pupidon (n°55), elle est prénommée Jeanne, est dite âgée de 5 ans en 1851 et de 10 ans en 1856 - il pourrait s'agir de Elisabeth Françoise Grange (n°13)!

 

Le déplacement des enfants en Loire, Haute-Saône et Aube.

Claude Grange (n°52) dit le Cadet et Marguerite Communal (n°53) se sont mariés le 9 août 1809 à Fournols en présence de Michel Communal, âgé alors de 72 ans, Claude Genestier, âgé de 45 ans, autre Claude Grange, âgé de 27 ans, et Claude Communal, âgé de 45 ans, tous de Fournols. Claude Grange (n°52) est scieur de long au lieu-dit Chalembel de Fournols. Il y a été baptisé le 16 mars 1785, et est le fils de Jean Grange (n°104) décédé avant 1809, et de Françoise Genestier (n°105).  Il s'est éteint à Fournols le 26 janvier 1862, âgé de 75 ans ; il n'y a pas eu de déclaration de succession.

Marguerite Communal (n°53) fut baptisée le 17 mai 1790 à Fournols ; elle est la fille de Jean Communal (n°106) et de Elisabeth Bonnette (n°107), du même lieu-dit de Chalembel. Son décès survint le 4 novembre 1855 à l'âge de 72 ans. Sa succession fut déclarée le 15 juillet 1859, y sont mentionnés ses deux enfants Jean Grange, scieur de long à Sénargent, dans le département de la Haute-Saône, et Elizabeth Grange à Senlis (?)[1], dans le département du Doubs.

Jean Blaize Ravaud (n°54) et Françoise Pupidon (n°55) ont convolés le 20 septembre 1819 à Echandelys en présence du père de l'époux, Jean Baptiste Ravaud (n°108), de Blaise Ravaud, son frère, de Mathieu Marquet, alors âgé de 55 ans, oncle du futur, de Pierre Pupidon, âgé de 55 ans, oncle de la future, et d'un ami, François Dumas. Jean Blaize Ravaud (n°54), maçon,  est né le 19 juin 1796 à Fournols, est fils de Jean Baptiste Ravaud (n°108) et de Marie Marquet (n°109), décédée à Fournols le 8 avril 1812. Jean Blaize Ravaud (n°54) est décédé le 23 mai 1873 au lieu-dit La Parade, commune d'Echandelys, à l'âge de 77 ans. Aucune déclaration de succession ne fut rédigée.

Françoise Pupidon (n°55) est née le 27 mai 1790 à Chandelys. Elle est la fille de Etienne Pupidon (n°110), décédé avant 1819, et de Catherine Faurie (n°111). Françoise Pupidon (n°55) décède le 26 février 1858 au lieu-dit La Parade ; elle est âgée de 67 ans, et laisse pour héritiers six enfants : 1° Marc Antoine Ravaud demeurant alors à Echandelys ; 2° Etienne Ravaud, localisé à Saint-Etienne, dans le département de la Loire ; 3° Victor Ravaud, domicilié à Achandelys ; 4° Françoise (prénommée exactement Elisabeth Françoise) Ravaud (n°13), épouse Grange, vivant à Ville-sur-Cé, dans le département de la Haute-Saône - il s'agit peut-être de Villersexel ; 5° Anne Ravaud épouse Ducros et logée à Viapres le Petit, dans le département de l'Aube ; et 6° Marie Ravaud épouse Coudeyras demeurant à Echandelys.

 

Des ancêtres installés à La Réunion.

Marie Louise Camille Brunet (n°7), grand-mère maternelle de Magali Noël, est née le 5 juin 1879 à Saint-André (Ile de la Réunion). Son mariage fut toutefois célébré à Paris le 5 décembre 1903. Sans profession, elle demeure alors à Paris, 29 avenue de La Motte Picquet avec ses père et mère, Louis Pierre Joseph Emmanuel Brunet (n°14), maire honoraire et député de La réunion, et de Marie Isabelle Millon (n°15). Assistèrent à son mariage, Eugène Etienne, vice-président de la Chambre des Députés ; Théodore Drouhet, Sénateur ; Gaston Doumergue, Ministre des Colonies ; et Dufour Brunet, Conseiller à la Cour d'Appel, cousin de la future. Louis Pierre Joseph Emmanuel Brunet (n°14) décède le 26 décembre 1905 au domicile conjugal à l'âge de 58 ans; le décès fut déclaré par Dufour Brunet, Conseiller à la Cour d'Appel, cousin du défunt, et par Auguste Brunet, secrétaire général des Colonies, fils du décédé.

Pierre Louis Joseph Emmanuel Brunet (n°14) est né le 24 juillet 1846 au lieu-dit Le camp à Saint-Denis de La Réunion, autrefois l'Ile Bourbon. Sa naissance ne fut enregistrée que le 30 juillet suivant sur la déclaration de son père, Charles Urbain Brunet (n°28) dit âgé de 30 ans, qualifié de avoué près les Tribunaux de Saint-Denis, en présence de Edmé Stanislas Du Buisson, avoué âgé de 42 ans, et de Etienne Frédéric Benjamin Reynaud, secrétaire adjoint de la mairie. La mère est Marie-Louise Joséphine Amélina Loupy (n°29).

Charles Urbain ou Hurbin Brunet (n°28) est né le 7 décembre 1815 à Saint-Denis de La Réunion. Sa naissance fut enregistrée le 11 décembre suivant sur la déclaration de son père, Jacques Brunet (n°56), horloger à Saint-Denis. Les témoins furent Jean Martial, marchand, et Alexandre Jean Lépinette, receveur des Contributions directes.

Marie Isabelle Millon (n°15) est elle née le 12 avril 1848 rue de La Fontaine à Saint-Denis de La Réunion. L'acte fut rédigé le 20 avril suivant sur la déclaration du père, Henry Auguste Millon (n°30), âgé de 40 ans, professeur au collège royale de Saint-Denis. Son épouse, Rosa Sancta Brunet (n°31), est âgée de 30 ans. La rédaction eut lieu en présence de Charles Pierre Millon Desmarquets, âgé de 43 ans, propriétaire rue Royale à Saint-Denis, cousin issu de germain paternel de l'enfant, et Henry Jean Baptiste Aimé Bonnin, secrétaire du bureau de police.

 

Sources.

Archives privées de Monsieur Benoît Guiffray.

Archives départementales du Puy de Dôme. Recherches effectuées par Isabelle Malfant-Masson. Généalogiste, La Ribeyre Haute 43000 Polignac. tel. 04.71.02.61.17. fax. 04.71.05.98.01. Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..

Archives départementales du Doubs. Centre d'Entraide Généalogique de France-Comté. Elisabeth Bidaine. Présidente de la section de Pontarlier. 35 rue du Polygone 25000 Besançon.

Archives départementales des Bouches-du-Rhône. Recherches effectuées par Myriam Provence. Généalogiste, 29 rue Tandou 75019 Paris. tel. 01.42.40.58.26. fax. 01.42.45.46.35. Email. Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..

Archives nationales. Section Outre Mer. Ile de La Réunion. Recherches effectuées par Myriam Provence. Généalogiste, 29 rue Tandou 75019 Paris. tel. 01.42.40.58.26. fax. 01.42.45.46.35. Email. Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..

 

Remerciements.

A monsieur Benoît GUIFFRAY qui a eu la gentillesse de nous confier le résultat de ses recherches.

 

[1] voir dans le département du Doubs : Servin, Gellin, Geney, etc.