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GéMagazine n°179 : Paul Gauguin

Février 1999

"Koké, sur les lèvres tahitiennes"

Peintre, céramiste, graveur et sculpteur sur bois, Paul Gauguin est considéré comme un "artiste révolutionnaire qui a démoli l'art académique et a dépassé l'impressionnisme". Né d'un père beauceron et d'une mère péruvienne, Paul Gauguin a épousé une Danoise.

 

Une descendance au Danemark.

Le samedi 22 novembre 1873 Paul Gauguin, qualifié d'agent de change, âgé de vingt cinq ans, épouse Mette Sophie Gad, âgée de vingt trois ans. Sans profession, la future est née à Vestero, dans l'évêché d'Aslborg au Danemark, le 7 septembre 1850. Mette Sophie Gad est dite "demeurant avec sa mère, Emile Yad, à Copenhague". Son père, Théodor Gad, est décédé. Le marié, Paul Gauguin, dont les parents sont alors disparus, est accompagné de Paul Bertin, un agent de change qui l'emploie depuis 1870, de François Arosa, un rentier âgé de quatre vingt sept ans, père de son tuteur Gustave Arosa, alors âgé de cinquante cinq ans, qui est lui aussi présent mais comme témoin de la future. Celle-ci est épaulée par le secrétaire du Consulat danois, Oscar Fable. De 1873 à 1883, année de son installation à Copenhague, Mette Sophie Gad lui a donné cinq enfants, dont entre autres: Emil Gauguin né le 31 août 1874 sur le 9ème arrondissement de Paris; Jean René Gauguin né le 12 avril 1881 qui devint sculpteur et demanda la nationalité danoise en 1909; et Pola Gauguin né le 6 décembre 1883 qui acquit une renommée comme peintre.

 

Rédacteur au journal Le National.

C'est sur l'ancien premier arrondissement de Paris que fut célébré le 15 juin 1846 le mariage de Guillaume Clovis Pierre Gauguin (n°2) et de Aline Marie Chazal (n°3). L'époux est qualifié "homme de lettres""; il est domicilié au n°3 de la rue Lepelletier à Paris 2ème ancien. Quant à l'épouse, elle est née à Paris le 16 octobre 1825 et demeure avec son tuteur à Paris au n°70 rue de Chaillot. La mineure a été autorisée à contracter mariage après une délibération du Conseil de famille du 30 mai de la même année. L'épouse précise sous serment que les prénoms et nom de sa mère sont "Flore Célestine Thérèse Henriette Tristan-Moscoso" et que c'est par erreur qu'elle a été prénommée et nommée "Flora Tristan" seulement  dans l'acte de décès rédigé à Bordeaux en 1844, de même, que les prénoms de son père sont "André François" et que c'est par omission s'ils n'ont pas été indiqués dans l'acte de décès. Les mariés sont accompagnés d'un journaliste, Armand Marrast, d'un ami propriétaire, Armand Degouve-Denuncques, d'un notaire parisien, Benjamin Labarde, et d'un peintre d'histoire, Jules Laure. Armand Marrast (1801-1852), en fait rédacteur en chef du National[1] sous la monarchie de Juillet, fit partie du gouvernement provisioire dès 1848 comme secrétaire avec Louis Blanc, devint maire de Paris, puis président de l'Assemblée nationale; il fut l'un des principaux auteurs de la Constitution de 1848.

 

Mort en mer.

L'année suivante, le couple Gauguin-Chazal demeure au n°52 de la rue Notre-Dame de Lorette. C'est à cette adresse que naît une fille Fernande Marcelline Marie Gauguin le 25 avril 1847; elle épousera en 1875 Jean Uribe, un négociant colombien. Et le jeudi 8 juin 1848, jour de la naissance de Eugène Henri Paul Gauguin, la famille est domiciliée au n°51 de la même rue. Pierre Guillaume Clovis Gauguin (n°2) est dit "rédacteur au National". Le père de l'enfant est accompagné de deux collègues, tous deux rédacteurs au National, François Marie Léopold Duras, et Jules Joseph Constantin Rochefort Peyssonnel. Après les événements de 1848, Pierre Guillaume Clovis Gauguin (n°2) emmène sa petite famille au Pérou où un des oncles de sa femme, don Pio Tristan y Moscoso, d'une vieille famille aragonaise, est vice-roi. Pierre Guillaume Clovis Gauguin (n°2) meurt pendant la traversée vers le détroit de Magellan. Aline Marie Chazal (n°3) s'installe avec ses deux enfants à Lima. Elle y reste pendant six ans, et son retour en France coïncide avec le décès de son beau-père, Guillaume Gauguin (n°4), mort le 9 avril 1855 à Orléans, et qui a laissé quelques biens à ses petits-enfants. La mère et ses deux enfants s'installent à Orléans, chez Isidore Gauguin, leur beau-frère et oncle. Aline Marie Chazal (n°3) décédera à Saint-Cloud le 7 juillet 1867; un acte de notoriété fut rédigé le 27 novembre suivant par le prédécesseur de maître Michot, notaire à Saint-Cloud.

 

Une famille paternelle très localisée.

Le prénom de Guillaume s'est transmis sur plusieurs générations: quatre ancêtres sur cinq en ligne directe portent ce prénom, les n° 32, n°8, n°4 et n°2. La famille Gauguin est installée dans la paroisse Saint-Marceau à Orléans depuis le milieu du XVIIème siècle.

Les origines de la branche paternelle sont très localisées puisque concentrées dans le département du Loiret. Quant à la branche maternelle, la famille Chazal est implantée, tout au moins au XIXème siècle à Paris. La fécondité semble limitée avec deux à cinq enfants par couple, à part peut-être pour les familles Juranville et Cribier où les naissances succèdent aux décès d'enfants en bas âge. Les quelques décès d'adultes recensés sont survenus relativement tôt puisque sur les seize décès la moitié est survenue avant soixante ans. Les professions rencontrées pour la branche paternelle sont liées à la terre, jardinier, vigneron et cultivateur, mais aussi au commerce, marchand boucher, cabaretier et marchand épicier. La famille maternelle compte quelques peintres et graveurs, tous répertoriés comme des artistes reconnus, et une grand-mère connue sous le nom de Flora Tristan, comme femme de lettres politique.

 

Vignerons à Saint-Aignan de Sandillon.

Les Juranville sont localisés dans la paroisse Saint-Aignan de Sandillon au XVIIIème siècle. Louis Juranville (n°20) y a épousé le 6 septembre 1846 Marie Magdeleine Leclerc (n°21), fille d'un vigneron, Marin Leclerc (n°42) qui est absent pour cause de maladie au mariage de sa fille, et de Jeanne Delahaie qui est dite "décédée". Huit enfants au moins vont naître: 1° un petit Louis né le 9 septembre 1747 qui ne vécut que six jours; 2° Marie Jeanne baptisée le 5 juin 1749 qui s'éteignit le 15 septembre 1750; 3° Louis qui est l'ancêtre direct de Paul Gauguin; 4° Jérosme né le 4 mars 1753 et décédé le 13 juillet 1757 (cinq ans); 5° et 6° deux garçons qui ont vu le jour le 9 mai 1754, le premier mort dans l'heure, le second, âgé de sept jours; 7° Marie Magdeleine née le 28 septembre 1755 et décédée le 13 juillet 1757 comme son frère Jérosme (vingt deux mois); et 8° Marie Magdeleine Romaine décédée le 30 janvier 1766 âgée de cinq ans et demi.

Louis Juranville (n°20) est un des fils d'André Juranville (n°40) qui s'est éteint le 29 juin 1756 à Sandillon, âgé de soixante dix ans. Sa femme, Jeanne Lasne (n°41) lui a donné au moins trois garçons: 1° Louis (n°20); 2° André marié avec Marie Jeanne Lasne; et 3° autre Louis qui est témoin au mariage de son frère Louis le 6 septembre 1746.

 

Marchand-boucher puis cabaretier à Saint-Patrice de Sandillon.

Pierre Cribier (n°44) est décédé dans la paroisse de Saint-Aignan le 17 juin 1752; âgé de cinquante cinq ans, il est alors qualifié de cabaretier et époux en dernières noces de Marie Mangon. Lorsqu'il marie sa fille, Magdeleine, le 29 avril 1748 avec Toussaint de Foucamberge, il exerce la profession de marchand-boucher dans la paroisse Saint-Patrice de Sandillon; c'est son gendre que l'on retrouve à ce poste en 1752. Pierre Cribier (n°22), le fils, a épousé en premières noces Jeanne Desmuis ou Des Muids, la fille d'un vigneron, Pierre Desmuis, et de Jeanne Jacquet. Elle lui a donné sept enfants, dont seule l'aînée et un garçon arrivèrent à l'âge adulte: 1° Marie Jeanne née le 18 et baptisée le 19 janvier 1752, qui épousera le 15 novembre 1779 François Marois; 2° Marie Magdeleine Louise née le 28 novembre 1753, décédée à vingt et un mois; 3° Pierre baptisé le 2 mars 1755, mort à trois mois; 4° Elisabeth née le 5 avril 1756 et décédée le 19 août suivant (5 mois); 5° Pierre né le 31 juillet 1757, qui décéda le 15 mars 1784, âgé de vingt six ans et qui laissa une jeune veuve, Marie Anne Belouet; 6° et 7° deux garçons jumeaux, Patrice et Ithier, nés le 20 septembre 1759, naissances qui coûtèrent la vie à la mère puisque Jeanne Desmuis mourut le 28 septembre suivant âgée de trente deux ans. Sa seconde femme, Elisabeth Cosson (n°23), épousée le 28 janvier 1760, avait une soeur prénommée Susanne, et leur mère, Susanne Proust (n°47), épousa en secondes noces le 20 novembre 1753 Nicolas Moulin. Elle eut six enfants:  1° un garçon sans vie le 11 août 1761; 2° Elisabeth née le 24 mars 1763 et décédée le 28 du même mois; 3° Marie Magdeleine Elisabeth (n°11) née le 2 octobre 1764 qui épousa me 20 août 1782 Louis Juranville (n°10); 4° Jean Pierre né le 22 janvier 1768, mort à deux mois et demi; 5° Jacques né le 19 janvier 1770 et décédé le 3 avril 1773; et 6° un garçon sans vie le 2 juillet 1771.

 

Descendance Juranville.

Louis Juranville (n°10) et Marie Magdeleine Elisabeth Cribier (n°11) eurent leur premier enfant le 17 juillet 1783, une fille qui fut prénommée Marie Magdeleine Elisabeth, fut ondoyée le même jour, et s'éteignit le 3 décembre 1785 (deux ans et demi); elle eut comme parrain, Pierre Cribier, son grand-père maternel, et comme marraine, Marie Magdeleine Leclerc qui est dite "veuve de Louis Juranville", sa grand-mère paternelle. Trois garçons suivirent: 2° Louis Hubert Florentin Juranville né et baptisé le 26 octobre 1784 qui décéda à quinze mois; 3° Louis Honoré Juranville né et baptisé le 24 juillet 1786; 4° Laurent Eustache Juranville né et baptisé le 10 août 1788, mort à cinq mois. La dernière née, Madeleine Elisabeth Anne Juranville (n°5), est la grand-mère de Paul Gauguin; elle eut pour parrain, Ithier Damond, et pour marraine, Marie Madeleine de Foucamberge.

 

Les Chazal, peintres et graveurs.

La mère d'André François Chazal (n°6), peintre lithographe, Jeanne Geneviève Buterne (n°13) est décédée chez son fils aîné, Antoine Chazal, artiste peintre demeurant au n°4 de la Saint-Dominique d'Enfer [DQ8.946] à l'âge de cinquante cinq ans; aucune déclaration de succession ne fut enregistrée. Un certain Jean Baptiste Buterne, ancien capitoul de Toulouse, demeurait quai d'Alençon à Paris en 1727.

Son frère, Antoine Chazal, fut un peintre de fleurs et de fruits, mais aussi un graveur réputé. Né à Paris le 7 novembre 1793, il fut élève de Misbach, de Bidault, et de van Spaendonck. Il débuta au Salon en 1822, reçut la médaille de deuxième classe en 1831, la croix de la Légion d'honneur en 1838. Il eut en charge le poste de professeur d'iconographie au Jardin des Plantes. Il a épousé le 31 décembre 1818 sur l'ancien 10è arrondissement de Paris Françoise Marie Augustine Chapitey, fille de Claude Augustin Germain et de Marie Chauvet. Il est décédé le 12 août 1854 au n°7 de la rue Carnot selon un acte de notoriété du 14 février 1855 reçu chez maître Tresse, notaire à Paris; dans la déclaration de succession [DQ7.10300 n°204] il est fait mention d'un contrat de mariage passé chez maître Bellanger, notaire à Paris, le 30 décembre 1818. Ils eurent au moins: 1° Léon Augustin Chazal né le 22 septembre 1821, qui fut contrôleur à la Banque de France et qui par un arrêt de la cour d'appel de Paris du 16 juin 1879 fut adopté par Astrée Sophie Louise Caignart, veuve de Jean Nicolas Eugène Devivier, demeurant à Saint-Ouen-sur-Morin (Seine-et-Marne); 2° Charles Camille Chazal, né le 27 mars 1825 sur le 11è arrondissement ancien de Paris, peintre de genre, qui épousa le 27 avril 1857 Victorine Mousset, fille de Louis Philippe Prudent et de Alexandrine Boufflers. Ce dernier fut élève de Drolling et de Picot à l'Ecole des Beaux-Arts. Il débuta au Salon en 1849 et eut le deuxième prix au concours pour Rome.

 

Féministe avant l'heure.

Flore Célestine Thérèse Henriette Tristan-Moscoso dite Flora Moscoso[2] (n°7) est née à Paris le 7 avril 1803[3], fut une femme politique française. Féministe, elle épousa en 1821 un peintre lithographe André François Chazal (n°6) chez qui elle travaillait comme ouvrière; elle en eut trois enfants, dont: Ernest Camille Chazal né le 22 juin 1824 dont l'acte de naissance fut reconstitué sur présentation d'une pièce en provenance du greffe de Marseille; et Aline Marie Chazal (n°3). Don Mariano Tristan-Moscoso (n°14), riche péruvien, épousa en Espagne une Française émigrée, Marie Pierre (Thérèse) Laisney (n°15). Leur union ne fut pas légalisée officiellement et Flore Célestine Thérèse Henriette Tristan-Moscoso (n°7) ne put prétendre à la succession de son père puisqu'elle fut déclarée "illégitime".

Elle quitta son mari qui l'a rendait "malheureuse" en 1825; à cette époque, André François Chazal (n°6) est témoin à la naissance de son neveu, Charles Camille Chazal, il est dit "graveur, demeurant rue des Fossés St-Germain des Prés au n°18". Flore Célestine Thérèse Henriette Tristan-Moscoso (n°7) entreprit un voyage au Pérou en 1834 pour tenter de récupérer son héritage. Son voyage resta sans succès, mais elle en ramena un livre "Pérégrination d'une paria" dans lequel elle défend les droits de la femme; elle appelle à l'union des travailleurs dans "l'Union ouvrière" qu'elle écrivit la même année. En 1838, elle publia un roman "Méphis". L'année suivante, son mari enleva une de ses filles et la blessa d'un coup de pistolet; celui-ci fut alors condamné à vingt ans de travaux forcés. Un voyage en Angleterre lui inspira "Promenades dans Londres", ouvrage où elle critique le capitalisme anglais. Sa dernière tentative fut de fonder une organisation nationale et elle entreprit un tour de France; elle est morte au cours de ce périple à Bordeaux le 14 octobre 1844.

 

Une succession en déshérence.

Don Mariano Tristan-Moscoso (n°14), colonel au service de sa majesté le roi d'Espagne, est mort à Paris le 14 juin 1807. Il avait acheté par acte du 10 mai 1806 chez maître Cousin, notaire à Paris, à Louis Joseph Damerval et Marie Anne d'Inchoff, demeurant tous deux rue de Sèvres n°93, une maison sise à Vaugirard près de Paris au n°102 Grande Rue. A la date du 10 mai 1806 don Mariano Tristan-Moscoso a versé deux mille francs sur les douze mille dus; les dix autres mille devant être versés dix ans plus tard. Le 30 novembre 1808, les Domaines reçoivent une pétition présentée par "la demoiselle [Marie Pierre] Laisnay se disant épouse par suite d'un mariage de feu don Mariano Tristan de Moscoso, colonel des Dragons au service d'Espagne qui demande la levée du séquestre apposé en vertu d'un arrêt du 28 octobre 1808, sur une maison, jardin et dépendances situés à Vaugirard appartenant à la succession de Mr de Moscoso". Dans un courrier daté du 15 février 1809 adressé par les Domaines à monsieur le Préfet de la Seine, il est indiqué ce qui suit: "que monsieur de Moscoso décéda l'année suivante sans laisser d'héritiers connus autres que deux enfants naturels en bas âge dont la mère n'a d'autre qualité que celle que lui fut déléguée par Mr l'ambassadeur d'Espagne"; elle avait, en effet, été autorisée le 27 juin 1807 par l'ambassadeur d'Espagne à régir provisoirement les biens provenant de la succession. Un curateur pour administrer cette succession fut nommé en 1817. En 1818, la maison est déclarée "séquestrée sur le sieur Moscoso en sa qualité d'espagnol" en vertu d'un décret rendu lors de la guerre d'Espagne [extrait des registres des arrêtés de la Préfecture de la Seine du 30 septembre 1808]. Hors cette peine fut abolie par le traité de paix du 20 juillet 1814 et le 1er décembre suivant, il est dit "qu'aucune réclamation des héritiers Tristan-Moscoso n'est parvenue". Il semble que la Direction générale de l'Enregistrement et des Domaines ait clos le dossier en 1829 stipulant que "les biens provenant de la succession Moscoso, ne feraient que changer de nature, sans sortir de la main du Domaine, qui continuerait de les gérer et administrer à titre de déshérence du fait qu'il ne s'est présentée aucune personne habile à se dire et porter héritière du défunt". Voilà comment l'épouse et les deux enfants furent dépouillés de leurs biens!

 

Sources:

Archives départementales du Loiret à Orléans. Registres paroissiaux et état civil de Sandillon (paroisse St-Aignan).

Archives de la Seine à Paris. Etat civil reconstitué et état civil. Archives de l'Enregistrement.

 

Bibliographie:

"Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs". E. Benezit.

"Dictionnaire des femmes célèbres" Robert Laffont.

"Etude sur Paul Gauguin et sa famille"  article paru dans Informations Généalogiques du Centre - mai 1995.

 

 

[1] Le National: journal politique parisien fondé en janvier 1830 par Thiers, Armand Carrel, Mignet, Dubochet, pour favoriser l'évènement au trône des Orléans. Le journal continua sa publication sous la monarchie de Juillet et la IIè République, et disparut après le coup d'Etat du 2-Décembre (1852).

[2] dite "Tristan-Morosco" dans le Dictionnaire des femmes célèbres de chez Robert Laffont, et "Tristan-Morcoso" dans le Dictionnaire encyclopédique d'Histoire de Michel Mourre. Dans les actes reconstitués de l'Etat civil parisien, on trouve "Tristan-Noscoso" (acte de mariage Gauguin-Chazal du 15 juin 1846), "Tristan Mascoso" (acte de naissance du 23 juin 1824 de Ernest Camille Chazal), "Tristant Moscovo" (acte de naissance du 16 octobre 1825 de Aline Marie Chazal); et dans la liasse cotée DQ .189 [AD.Seine] concernant la succession en déshérence, on trouve "Tristan Moscoso".

[3] Le 3 avril 1803 selon le Dictionnaire encyclopédique d'Histoire de Michel Mourre.