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GéMagazine n°275 : Jacques-Yves Cousteau

Novembre 2007

« L’un des trois Mousquemers » - Explorateur et cinéaste

Jacques-Yves Cousteau nous a quitté le 25 juin 1997, il y a dix ans. Avec Philippe Taillez et Albert Falco, il était l’un des trois Mousquemers. Dès 1952, Jacques-Yves Cousteau faisait partie du comité directeur de la Fédération des Sociétés de Pêche à la nage et d’Etudes Sous-marines . En 1956, c’est la sortie du film « Le Monde du Silence ». Ce film fut réalisé par Louis Malle et Jacques-Yves Cousteau et reçut la Palme d’or au festival de Cannes la même année, l’oscar du meilleur documentaire à Hollywood en 1957. Le monde du silence fut co-écrit par Jacques-Yves Cousteau, Frédéric Dumas, Albert Falco et l’équipage de la Calypso. Ce film fut le premier d’une longue suite télévisuelle : séries télévisées mondialement connues et qui ont bercé notre enfance et notre adolescence, mélange de science, de nature et d’aventure.

 

Saint-André de Cubzac, point de convergence.

Le Commandant Jacques-Yves Cousteau est né au-dessus de la pharmacie de son grand-père maternel, Antoine Ronan Duranthon (n° 6), rue Nationale à Saint-André de Cubzac. Saint-André de Cubzac, chef-lieu de canton, a constitué un pôle d’attraction économique, particulièrement pour quelques familles faisant partie de l’ascendance du Commandant, particulièrement les Cousteau, les Duranthon et les Bellouard ; un certain Jean Léopold Bellouard fut maire de Saint-André de Cubzac de 1858 à 1865. Jacques-Yves Cousteau a épousé en 1937 Simone Melchior, décédée en 1990, avec laquelle il a eu deux fils, Jean-Michel et Philippe. Ce dernier, Philippe Cousteau est décédé accidentellement en 1979. Veuf, il a épousé en 1991 Francine Triplet. Son père, Pierre Daniel Cousteau (n° 2), docteur en droit, fut un temps « secrétaire particulier d’un milliardaire américain » ; il eut deux fils, le Commandant et Pierre Antoine Cousteau (1906-1958).

 

De l’Isle Saint-Georges, petit village situé en bordure de la Garonne.

La famille Cousteau alias Coustaud alias Coustaut est connue depuis Mathieu Coustaut (n° 512) et Jeanne Degraves (n° 513) dont la lignée patronymique s’est poursuivie avec Arnaud Coustaut (n° 256) né vers 1630, décédé le 4 décembre 1685 à L’Isle Saint Georges (Gironde), petit village situé en bordure de la Garonne. Vigneron, il a épousé le 1er janvier 1668 à Cambes (Gironde) Catherine Ducoing (n° 257).

Leur fils, Antoine Coustaut (n° 128) est maréchal-ferrant à Gauriac (Gironde) bien qu’il soit né le 8 mai 1676 à l’Isle Saint Georges. De son mariage célébré le 6 février 1703 à Gauriac avec Marguerite Morange (n° 129) fille de Jean Morange (n° 258) et de Jeanne Maleveau (n° 257), il a eu au moins, Jean Coustaut (n° 64) né le 21 mai 1708 à Gauriac. La vie de la famille Coustaut va se dérouler à Gauriac de 1703 jusqu’au milieu du XIXème siècle.

Antoine Coustaut (n° 128) y est décédé le 11 octobre 1739 ; Marguerite Morange (n° 129), le 25 septembre 1739. Jean Coustaut (n° 64) s’y est marié le 26 novembre 1729 avec Radegonde Faure (n° 65), union dont est issu Anthoine Coustaud (n° 32) né le 4 juillet 1740, marié le 9 mai 1761 avec Marguerite Sou (n° 33). L’un et l’autre y sont décédés le 27 mai 1814 et le 22 novembre 1824.

 

Les Moure, originaires de la Charente-Maritime.

La famille Moure est remontée jusqu’à un certain Jean Moure (n° 320), époux de Marie Malangin (n° 321). Leur fils, autre Jean Moure (n° 160) a épousé le 14 janvier 1690 en premières noces Renée Sarrazin (n° 161), et en secondes noces Marie Filhon. Du premier mariage est né le 17 juin 1695 Gabriel Moure (n° 80) qui eut de son épouse, Marie Maron de Pisani (n° 81), trois enfants, Jean Gabriel (n° 40), Jean et Marie Thérèse. Gabriel Moure (n° 80) est décédé le 13 décembre 1769 à Boscamnant (Charente-Maritime). Marie Maron de Pisani (n° 81) est la fille de César Plèbres de La Croix Maron (n° 162) et de Peyronne de Niort (n° 163) qui s’étaient mariés le 3 janvier 1687 à Bordeaux.

Jean Gabriel Moure (n° 40) a vu le jour et fut baptisé le 29 juillet 1728 à Boscamnant. Son mariage fut célébré à Laruscade (Gironde) le 2 mai 1768 avec Jeanne Regnault de Pontaupin (n° 41). Le premier est décédé le 12 septembre 1811 à Maransin (Gironde), la seconde, le 11 juillet 1826 à Aubié-et-Espessas (Gironde). Cette dernière est la fille de Sébastien Regnault de Pontaupin (n° 82)  et de Françoise Degrange (n° 83), tous deux décédés à Laruscade respectivement le 6 mars 1742 et le 13 octobre 1775.

 

Mariage entre cousins issus de germains.

Antoine Ronan Duranton alias Duranthon (n° 6) et Jeanne Marie Charron (n° 7), cousins issus de germains, mariés le 21 février 1878 à Saint-André de Cubzac ont eu quatre filles, Odette, Marie Jeanne Elisabeth, Marguerite et Adrienne, et un garçon, Joël Albert.

Antoine Ronan Duranthon (n° 6) eut six frères et sœurs : Aïxa, Eva, Maurice, Ydé, Maurice Anthelme et Elie.

Pierre Duranthon (n° 24/30) était propriétaire de plusieurs exploitations agricoles ; toutefois, avec sa femme, Elyette Marguerite Luce Jayer (n° 25/31), il prit un commerce de liqueurs et de denrées coloniales. Entreprenant, il ouvrit une maison d’Escompte et de recouvrement qui prit le nom de « P. Duranton, fils âiné » qui devint ensuite « P. Duranton Aîné et Fils », puis « Duranton, Fils, Frère et Cie ». Laissant la direction de la maison d’Escompte et de Recouvrement à son fils, Pierre Eugène, il reprit le relais de diligences de Paris parallèlement à l’élevage de chevaux. Pour terminer, il se lança dans l’élevage de sangsues. Le mariage Duranthon-Jayer fut précédé de la signature d’un contrat de mariage passé devant maître Dureau, notaire à Saint-André de Cubzac dont Pierre Eugène (1819-1896), Adrien André (n° 12), Jeanne Emma née en 1824, et Françoise Lydie (n° 15).

 

Une parenté à prouver.

Pierre Duranthon (n° 48) est vétérinaire à Asques (Gironde) où il a épousé en 1799 Jeanne Rousseau (n° 49) qui lui apporta en dot le domaine de la Rouanne. Veuf à trente neuf ans avec trois enfants Pierre, Charles et Jeanne, il a épousé en 1814 Jeanne Lagarde. Cette dernière lui apporta en dot le domaine du Moulin situé à l’entrée de Saint-André de Gubzac. Pierre Duranthon (n° 48) avait vu le jour vers 1775 à Seyches (Lot-et-Garonne).

Elyette Marguerite Luce Jayer (n° 25) est la fille d’un maître ferronnier à Bordeaux. Elle eut un frère, André Jayer.

Existe-t-il un lien entre les Duranthon de Seyches dans le Lot-et-garonne et les Duranthon de Mussidan en Dordogne ? Dans l’affirmative, il y aurait une parenté avec Antoine Duranthon né à Mussidan (Dordogne) en 1736, guillotiné à Bordeaux le 20 décembre 1793, avocat, ministre de la justice pendant la Révolution du 14 avril 1792 au 4 juillet 1792, et assura l’intérim du ministre des finances du 13 au 18 juin 1792. Girondin, il fut exécuté par les partisans de Robespierre.

 

Remerciements à Monsieur André Bridot 83700 Saint Raphaël.

 

Bibliographie :

« Ascendance de Jacques-Yves Cousteau réalisée avec Parentèle » par André Bridot. 2007.

« Ecrit de Joseph Duranton entre 1902 et 1904 relatant la vie de la famille Duranton depuis le milieu du XVIIIème siècle ». Archives privées André Bridot.

Complément : Site Gene@star et Geneanet.