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GéMagazine n°265 : Jean Lefèbvre

Décembre 2006

Artiste populaire

Jean Lefebvre est né le 3 octobre 1922 à Valenciennes, d’un père « constructeur ». Il est décédé le 9 juillet 2004 à Marrakech, au Maroc, où il avait ouvert avec sa quatrième épouse un restaurant « La Bohême ». Entré au Conservatoire de Paris en 1948, il en est sorti avec un prix d’opéra comique. Repéré par René Simon, Jean Lefebvre a débuté à L’Amiral, un cabaret parisien. Il sera le compagnon de scène de Jean Richard, Darry Cowl, Roger Pierre et Jean-Marc Thibaut. Ses débuts au cinéma datent de 1951. Jean Lefebvre, c’est plus de 120 films.

 

Jean Lefebvre est un homme du Nord. L’association généalogique Flandre Hainaut à Valenciennes a présenté son ascendance tant paternelle que maternelle, les berceaux étant concentrés principalement dans la région Nord-Pas-de-Calais, la Picardie et le Hainaut, en Belgique. Jean Lefebvre est resté tout au long de sa vie très attaché à sa région natale et à ses racines.

 

La famille Lefebvre d’Obies, dans le Nord.

La lignée patronymique a ses origines dans le département du Nord. La famille Lefebvre  est connue depuis Jacques Lefebvre (n° 256), né dans le premier quart du 17ème siècle. Il avait épousé à Louvignies Bavay le 11 mai 1653 Jeanne Durieu (n° 257). Jacques Lefebvre (n° 256) est décédé le 3 mai 1691 à Obies âgé de soixante six ans ; il est alors veuf.

Leur fils épousa Françoise Treilly (n° 129), fille de Charles Treilly (n° 258) et de Catherine Paris (n° 259) et née à Obies le 6 octobre 1660. Cette dernière est décédée le 7 janvier 1728, âgée de soixante huit ans. La descendance patronymique s’est poursuivie avec Nicolas François Lefebvre (n° 64) né le 19 juillet 1697 à Obies.

 

Désiré César Masquelier (n° 12) fils naturel.

La lignée maternelle est du Hainaut, plus précisément de la ville de Tournai. Ignace Masquelier (n° 100) fut baptisé le 22 octobre 1738 dans la paroisse Saint Brice. Son union fut célébré dans l’église dédiée à Saint Piat, le 23 juin 1765, avec Anne Thérèse Denneau (n° 101) où cette dernière avait été portée sur les fonds baptismaux le 29 janvier 1745. Moins de sept mois après leur union Antoine Masquelier (n° 50) vint au monde, plus précisément le 17 janvier 1766. Le 20 novembre 1792, il a épousé à Saint Piat, Rosalie Cazier (n° 51), lui est tailleur, elle est couturière. Leur fille, Amélie Anne Thérèse Masquelier (n° 25) est décédée « veuve de Henri Plateau » le 9 mai 1850 à Lille. Elle a toutefois mis au monde un petit garçon, Désiré César Masquelier (n° 12) le 6 avril 1819 à Douai, d’un père « non dénommé ». Cette naissance naturelle peut être la raison de l’installation de la fille Masquelier à Douai.

 

Les Richepin, manouvriers à Mondrepuis.

La famille Richepin est de Picardie. Etienne Richepin (n° 80), manouvrier, a épousé le 1er septembre 1756 à Mondrepuis Marie Anne Blavier (n° 81), l’un et l’autre y sont décédés, le premier, le 23 janvier 1815, la seconde, le 26 décembre 1818. La naissance de Jean Baptiste Richepin (n° 40) fut toutefois enregistrée à Obies le 5 décembre 1761. Ce dernier s’est éteint à Mondrepuis, il y avait d’ailleurs épousé Marie Thérèse Musmeaux (n° 41), une payse, fille de François Musmeaux (n° 82) et de Marie Anne Alliaume (n° 83) tous deux nés, mariés et décédés au même lieu.

 

Eloi François Joseph Wacrenier, cultivateur à Verlinghem.

Les Wacrenier sont localisés sur le canton d’Armentières à Erquinghem, après un passage à Verlinghem, la famille s’installe par mariage à Laventie, sur l’arrondissement de Béthune. Eloi François Joseph Wacrenier (n° 56) a vu le jour dans les années 1757. Cultivateur, il a épousé Marie Joseph Duthoit (n° 57) qui est décédée le 10 novembre 1792 à Verlinghem, canton du Quesnoy. Quelques trois ans auparavant, Alexandre Joseph Wacrenier (n° 28) a vu le jour à Erquinghem. Il s’est allié le 27 juin 1815 à Laventie dans la commune de naissance de la future, Marie Julie Joseph Fenart (n° 29), fille de Louis Alexandre Fenart (n° 58) et de Marie Angélique Joseph Delecroix (n° 59). L’ascendance Fenart se poursuit avec Pierre Antoine Joseph Fenart (n° 116) marié à Laventie le 29 avril 1761 avec Marie Claire Alexandrine Taffin (n° 117). Les Delecroix sont aussi installés à Laventie, Louis Joseph Delecroix (n° 118), y est décédé le 18 décembre 1794 (28 Frimaire an III), Marie Félicité Cousin (n° 119), le 13 novembre 1805 (22 Brumaire an XIV).

 

Les alliances avec les Taquet et les Debouzy.

Si les Taquet sont localisés dans le canton du Quesnoy, les Debouzy sont de Picardie. Antoine Joseph Lefebvre (n° 8) a épousé le 15 mai 1837 Catherine Taquet (n° 9) d’Englefontaine. Le père de la future, Célestin Taquet (n° 18) est sabotier, il y a vécu de sa naissance à son décès. Jean Baptiste Taquet (n° 36) y a vu le jour le 30 mars 1757, et y décédé le 2 janvier 1831, après avoir épousé Nathalie Degay (n° 37). A la génération précédente, Jean Pierre Taquet (n° 72) est dit « natif de Locquignol », département du Nord. Il a toutefois épousé le 10 août 1750 à Englefontaine Marie Joseph Aplincourt (n° 73).

Jean Baptiste Victor Richepin (n° 10) s’est marié le 27 février 1855 Clotilde Céline Debouzy (n° 11), vannière à Mondrepuis. Louis Joseph Debouzy (n° 22) y est « scieur de long ». Jean Baptiste Debouzy (n° 44) est né à Mondrepuis le 5 août 1762, il y est décédé le 4 octobre 1843. C’est dans cette ville qu’il a épousé le 3 mai 1790 Marie Thérèse Hazart (n° 45), elle-même née et décédée à Mondrepuis le 20 juin 1766 et le 3 février 1842. L’ascendance Debouzy remonte à Jean Antoine Debouzy (n° 88) qui fut l’époux de Marie Françoise Ducrot (n° 89).

 

Louison Delhaye et Zélia Albertine Levas, toutes deux natives de Lille.

Désiré César Masquelier (n° 12) est filetier à Lille lorsqu’il épouse le 25 juillet 1842 Louison Delhaye (n° 13) qui descend d’une lignée de maréchaux-ferrants de Saint Python.

Charles Henry Wacrenier (n° 14) s’est allié le 11 août 1852 à Lille Zélia Albertine Levas (n° 15), fille de Bernardin Joseph Levas (n° 30) et de Marie Anne Désirée Thery (n° 31). Le grand-père nommé aussi Bernardin Joseph Levas (n° 60) a vu le jour le 6 décembre 1767 à Lezennes, département du Nord. Les parents de ce dernier, Etienne Joseph Levas (n° 120) et Marie Rosalie Defaux (n° 121) sont tous deux de Lezennes.

La grand-mère, Albertine Joseph Vangehuchten (n° 61), épouse Levas, est née le 7 septembre 1764 à Wazemmes d’un tonnelier belge, Henri Joseph Vangehuchten (n° 122) et de Catherine Joseph Senez (n° 123).

 

Les Delhaye, maréchaux-ferrants à Saint Python.

A la dixième génération, Henri Delhaye (n° 832), maréchal-ferrant natif de Vertain, département du Nord, a épousé, semble-t-il par contrat du 25 janvier 1668 avec Françoise Toilliez (n° 833), dont l’ascendance a été remontée jusqu‘à un certain Philippe Toilliez (n° 3332) né à la fin du 16ème siècle. Cette dernière décédée le 28 décembre 1680 à Saint Python. Le fils, Servais Delhaye (n° 416), aussi maréchal-ferrant, fut baptisé le 7 décembre 1668. Il a épousé par contrat en avril 1689 Jeanne Payen (n° 417), fille de Bon Payen (n° 834) et de Marie Biseau (n° 835). Jeanne Payen (n° 417) a vu le jour à Saint Python le 24 avril 1671.

Pierre Ignace Delhaye (n° 208) fut comme ses père et grand-père, maréchal-ferrant. Saint Python fut le théâtre de sa vie puisqu’il y est né le 29 mai 1698, s’y est marié le 6 octobre 1722 avec Marie Catherine Delporte (n° 209), et y est décédé le 5 avril 1747. Un fils est né de son union, Charles Joseph Delhaye (n° 104), le 16 novembre 1733. Ce dernier a épousé le 20 mai 1760 Anne Marie Manet (n° 105) et est décédé le 21 avril 1799. Jean Claude Delhaye (n° 52) est le dernier à être maréchal-ferrant, il exercera son art à Douai puis à Lille, où son fils Louis Marc Simon Delhaye (n° 26) fut employé à la préfecture.

 

Les Hazard dans les métiers du verre à Mondrepuis.

L’inhumation de Pierre Hazard (n° 720) eut lieu le 14 mai 1681 à Mondrepuis, en Picardie. De sa femme, Marie-Marguerite Robinet (n° 721), il a eu au moins un fils, Adrien Hazard (n° 360), ; celui-ci est né le 10 octobre 1677, s’est marié le 13 février 1703 avec Marie Fouan (n° 361), et est décédé le 28 juillet 1737. Lui est qualifié de « porteur de verre », son fils, François Hazard, est « marchand de verres » à Mondrepuis. Il y a d’ailleurs vu le jour le 1er novembre 1703, s’y est allié le 4 mars 1726 avec Elisabeth Berset (n° 181), et y est décédé le 4 février 1786, quelques cinq ans après le décès de son fils. En effet, François Joseph Hazard (n° 90) s’est éteint le 16 février 1781. Ce dernier qualifié « ouvrier verrier » a eu de son femme épousée le 24 novembre 1757 Marie Louise Tresigny (n° 91) au moins une fille, Marie Thérèse Hazard (n° 45), qui fut l’épouse de Jean Baptiste Debouzy (n° 44).

 

Remerciements :

Monsieur Jean Doffe et Mme Maryse Boudard.

 

Bibliographie :

« Jean Lefebvre, salut l’artiste ! » de Daniel Lecomte (AGFH n° 7) dans Généalogie et Histoire n° 84, décembre 2004. Association Généalogique Flandre Hainaut Boîte Postale 90493 Valenciennes Cedex. Compléments généalogiques n° 85 de mars 2005 de Cécile Faleur (AGFH n° 941), Micheline Robette (AGFH n° 999) et Michel Blas (AGFH n° 4). Compléments généalogiques n° 90 de juin 2006 de Christian Ducastaing (AGFH n° 153).