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GéMagazine n°259 : Roland Garros

Mai 2006

Les ailes brisées de l’audacieux pionnier de l’Aviation, immortalisé par le stade et le tournoi de tennis.

Le 23 octobre 1906, « Le petit Journal » se faisait l’écho du « Premier vol soutenu en Europe » par Alberto Santos-Dumont ; celui-ci vola sur 60 mètres à 3 mètres du sol. Alberto Santos-Dumont a contribué au développement de l’aviation en construisant, entre autre, un monoplan surnommé la « Demoiselle ». C’est dans cet avion léger que certains As de la Grande Guerre, comme Roland Garros, ont fait leur apprentissage.

 

As de la Grande Guerre.

Roland Garros n’est pas un joueur de tennis comme certains le pensent, mais un aviateur qui atteignit le 7 septembre 1912 le premier les 5595 mètres d’altitude ; il a laissé son nom aux célèbres courts de tennis parisiens – le stade fut construit en 1928. Le 1er avril 1913, Roland Garros remporta le rallye aérien international de Monaco. Il enchaîna le 23 septembre suivant, en traversant la Méditerranée à bord d’un Morane-Saulnier de Saint-Raphaël à Bizerte, en Tunisie, soit 730 km en 7h53 mn. Il participa comme pilote de chasse à la Première Guerre Mondiale et reçut le titre d’As en avril 1915. De la classe 1908, il s’engagea le 1er août 1914, nommé sous-lieutenant le 25 décembre 1914, promu lieutenant le 25 décembre 1916 bien que prisonnier depuis le 17 avril 1915. En effet, abattu par les Allemands le 17 avril 1915, il fut fait prisonnier ; il réussit toutefois à s’évader après presque trois ans de captivité le 17 février 1918 et à regagner l’Escadrille des Cigognes le 15 mai suivant. Il fut tué en combat aérien le 5 octobre 1918 au-dessus de Vouziers ; son avion s’écrasa dans un champ à Saint-Morel où une stèle a été érigée en son honneur. Officier de la Légion d’honneur, il reçut la Croix de guerre.

 

L’aviation, une histoire de famille.

Roland Garros est fils unique. « Tué à l’ennemi », un jugement fut rendu le 17 janvier 1919 par le tribunal de la Seine pour constater son décès, ce jugement fut transcrit le 24 février suivant à la mairie du seizième arrondissement de Paris. Deux de ces cousins germains ont fait partie du personnel de l’aéronautique militaire 1914-1918. Le premier, Paul Adrien Jean Baptiste Garros né le 24 avril 1893 à Saint Denis de la Réunion, fils d’un oncle Louis Marie Paul Garros et de Marie Reine Lafont ; dans le civil « commissionnaire en marchandises 67 boulevard Cotte à Enghein », alors en Seine-et-Oise, il passa à l’Aviation le 8 janvier 1816 en qualité de mitrailleur. Caporal le 31 juillet 1915, sergent le 25 janvier 1917, il reçut la Croix de guerre. Le second, Raoul Garros né le 6 mai 1890 à Saint Denis de la Réunion, il est le fils d’un autre oncle Marie François Adrien Garros et de Marie Reine Bonnin ; de la classe 1910, il est entré au service actif le 13 septembre 1913. Aviateur dans le civil, il demeurait rue de la Plaine n° 33 à Boulogne-sur-Seine et donna comme personne à prévenir en cas d’accident, sa sœur, mademoiselle Garros qui était domiciliée alors au 20 rue de La bruyère à Paris 9ème. Un certain Adrien Jean Garros né le 20 juin 1894 à L’Ile de la réunion est « Mort pour la France » le 9 mars 1915 à l’Hôpital auxiliaire n° 201 à Marseille (Bouches-du-Rhône) des suites de blessures de guerre. Caporal au 22ème Régiment, il fut recruté au 1er Bureau de la Seine, son décès fut transcrit à Paris 10ème. Est-ce un parent ou un homonyme ?

 

Son berceau, l’Ile de la réunion.

L’ascendance de Roland Garros fut présentée au Congrès national de Généalogie  de 1993 à Vichy (Allier) par le Cercle Généalogique de Bourbon. Ont été reprises les données généalogiques d’alors augmentées du résultat des dernières recherches menées à Toulouse, à Nantes et à Rennes.

Roland Garros a vu le jour le 6 octobre 1888 à Saint-Denis, Ile de la Réunion, antérieurement Ile Bourbon. La famille Garros est arrivée de Toulouse avec Jean Antoine Adrien Garros (n° 4), le grand-père. Il y a épousé le 10 janvier 1860 Marie Joséphine Désirée Piveteau (n° 5) qui descend de plusieurs familles installées à la Réunion, les Lucas Laroche, Prevost de La Croix et les Dumesgnil d’Engente.

Les parents de Roland Garros, Antoine Georges Garros (n° 2) et Marie Clara Emma Faure (n° 3) ont tous deux vu le jour à La Réunion. Marie Clara Emma Faure (n° 3) descend elle aussi de familles installées à la Réunion, les Sumeire, les Adam James, les Raoul, les Rivière et les Dubrocard. Les Desmoulins ont fait un séjour à Pondichéry, dans les Indes françaises, avant de rejoindre L’Ile de la Réunion.

 

Les Garros, dans l’ancienne capitale du Languedoc.

Initialement, les Garros sont de ce pays du sud-ouest de l’ancienne France, le Languedoc, qui correspond aux territoires faisant partie du comté de Toulouse. Le Languedoc a formé huit départements dont celui de la Haute-Garonne. Garros se rencontre sous différentes formes comme « Garos, Garosse, Garros et Garrosse », noms de lieux éparpillés dans le département de la Haute-Garonne ; il fut aussi porté par différentes personnages comme Bernard et Isaac de Garros, tous deux lieutenants au siège de Lectoure en 1622, et Jean Paul de Garros, sieur de Sainte Christie, dans le bas-comté d’Armagnac, cité en 1624, qui rendit hommage le 20 novembre 1633.

Roland Garros descend d’une famille installée à Toulouse, sur la paroisse Saint Etienne, dans la seconde moitié du XVIIIème siècle. Jean Garros (n° 32) et Anne Vignes (n° 33) sont mariés ; Jean Garros est nommé au mariage de parents le 20 janvier 1767 ; il s’agit du mariage de François Raynaud fils de Jean Raynaud et de feue Guillaumette Cauchy, avec Jeanne Vignes fille de feu Jean Vignes et de Marie Pellaury. Il est nommé comme témoin de la future et accompagné de Raymond Vignes, le frère de l’épousée. Raymond et Jeanne Vignes sont peut-être le frère et la sœur de Anne Vignes (n° 33). Le 10 janvier 1769 naît un garçon prénommé Antoine Garros (n° 16). Cet enfant est le fils de Jean Garros et de Anne Vignes, cités ci-dessus ; il fut baptisé le 12 suivant, il eut pour parrain, Antoine Bernard, et pour marraine, autre Anne Vignes.

Antoine Garros (n° 16) est surnommé « cadet » lors de son mariage ; ce qui laisse à penser qu’il y eut un Antoine Garros aîné.

 

Les apports des futurs époux aux mariages toulousains.

Antoine Garros dit Cadet (n° 16) a passé un contrat de mariage le 19 septembre 1790 devant maître Arnaud Pierre André, notaire à Toulouse de 1790 à l’an XI [AD31/3E.27370]. La mère d’Antoine Garros, Anne Vignes (n° 33) – elle est prénommée Thérèse dans le contrat de mariage - est héritière de son défunt mari, Jean Garros (n° 32). Elle en est aussi usufruitière suivant un testament rédigé le 15 mars 1786. Elle déclare vouloir que son fils Antoine Garros jouisse de « 16 planches ou tables » de jardin, situé au quartier saint Aubin à Toulouse, avec l’usage du puits à roue pour arroser, et d’un cheval pour aller chercher du fumier, mais aussi d’une chambre avec son « gatelas qui est au-dessus de la maison des héritiers de Jean Lenne situé au quartier saint Aubin », le tout estimé à un revenu de 80 livres par an. La future, Fustine Capoul (n° 17) – aussi appelée Justine ou Faustine – apporte une dot de 1.050 livres, soit 600 livres en argent « payées en 25 louis d’or de 24 livres » et 450 livres correspondant à l’estimation « d’un lit complet, de huit linceuls neufs, de deux douzaines de serviettes, d’une nappe, d’une armoire avec son couronnement au-dessus, et une croix avec sa chaîne d’or ».

Au décès de Fustine Capoul (n° 17) survenu le 17 avril 1857, un de ses fils Jean Garros, entrepreneur en Ponts et Chaussées domicilié alors au 8 rue Caraman à Toulouse, agit pour lui et pour Jean Marie Garros, propriétaire, Antoine Garros (n° 8), propriétaire, Jean Garros second du nom, propriétaire, et Louise Antoinette Mélanie Garros épouse Sevanac, ses frères et sœur. Il déclare que leur mère par un acte dressé devant maître Gineste, notaire à Toulouse, en l’année 1843, a fait donation en faveur de ses enfants de tous ses biens, meubles et immeubles [AD31/WQ.5626]. Jean Garros, premier du nom, né vers 1800, est mort le 23 décembre 1887 dans sa maison au 16 rue Caraman, qualifié alors « d’ancien entrepreneur », veuf de Thérèse Mazeret. Jean Marie Garros né dans les années 1792 à Toulouse, s’est éteint le 23 octobre 1881 en son domicile 2 rue Job à Toulouse ; il était alors veuf de Georgette Criq. Antoine Garros (n° 8) est décédé le 19 avril 1889. Jean Garros, second du nom, est décédé le 26 mars 1884 âgé de 75 ans, jardinier rue du Faubourg Bonnefoy au n° 15 et époux de Elizabeth Sevanac. Et Louise Antoinette Mélanie Garros, veuve Sevanac, est décédée le 16 septembre 1892.

 

Terre et vigne au lieu de « Mourlas, La Croix Daurade gardiage de Toulouse ».

Jean Cassayet (n° 18), est natif de la paroisse Saint Sernin de Toulouse, il demeure « hors la porte Matabiau ». Lorsqu’il épouse le 6 septembre 1791 Marie Crusel (n° 19), il est qualifié de « libre et indépendant ». Ses parents, Pierre François Cassayet (n° 36), en son vivant « meunier sur le canal royal de Languedoc », et Suzanne Pélissier (n° 37), sont tous deux décédés. Le futur marié est accompagné de Bertrand Cassayet, tailleur de pierres, son frère qui ne sait pas signer. Marie Crusel (n° 19) est accompagnée de son père, Jean Baptiste Crusel (n° 38), laboureur demeurant « depuis plus de vingt ans à La Croix Daurade, paroisse Saint Caprais gardiage de Toulouse ». La mère de la future épouse, Marguerite Tarraut (n° 39) est décédée. Leur mariage a été précédemment réglé par un contrat passé devant maître Entraigues Jean Jacques, notaire à Toulouse, le 15 août 1791 [AD31/3E14468].

Marie Crusel (n° 19) est majeure et a été émancipée par un acte du 25 mai 1790. La future épouse apporte 1.000 livres payées « réellement en 166 écus de 6 livres pièce et de 4 livres monnoye ». Cette somme est en fait versée par monsieur Jean Sevin, praticien, qui lui doit la somme de 2.000 livres pour une vente qu’elle lui a consenti le 31 juillet précédent. Cette vente correspond à la 4ème portion qui lui revenait des maisons et biens appelés de « Mourlas » - dit aussi « Morlas ». Marie Crusel (n° 19) est dite « la cadette ». Les frère et sœurs de Marie Crusel (n° 19), Thomas Crusel, Marie Crusel aînée et Gabrielle Crusel, ont vendu à monsieur Jean Sevin, praticien, cinq arpents de terre et vigne avec la cuve vinaire le 26 décembre 1791, la veille où fut signé le contrat de mariage entre Jacques Bourres, un charron « près le pont de velours », et Marie Crusel aînée. Le 15 août 1792, le praticien Sevin reçoit quittance de Marie Crusel (n° 19) épouse Cassayet, des 1.000 livres restantes.

 

Les Lucas, sieurs de La Roche, de Saint Malo.

La famille Lucas figure dans le Paris-Jallobert ; elle est connue à Saint Malo depuis un certain Louis Lucas, époux vers 1513 d’Etiennette Maingard. Joseph Julien Lucas, sieur de La Roche (n° 44), chirurgien major dans les vaisseaux du Roi, est le fils de Michel Pierre Lucas, sieur de La Roche (n° 88), chirurgien-juré, et de Hélène Françoise Quadalen (n° 89). Michel Pierre Lucas, sieur de La Roche, est décédé le 4 février 1779, âgé de 69 ans. Il avait eu douze enfants baptisés entre 1736 et 1756 dont Joseph Julien Lucas (n° 44), sieur de La Roche, qui épousa à Saint Malo le 7 janvier 1767 Marie Françoise Violette (n° 45), âgée alors de 23 ans, fille de feu sieur Pierre Hyppolite Violette (n° 90) et de demoiselle Marie Olive Sebire (n° 91). Ils ont eu cinq fils, les quatre premiers sont nés à Saint Servan, le dernier est né à Saint Malo.

Le 11 novembre 1767 naît Joseph Pierre Marie Lucas ; baptisé le lendemain, son parrain fut son grand-père paternel, sa marraine, sa grand-mère maternelle. Thomas Marie Lucas, le deuxième né vit le jour le 26 février 1769 et fut porté sur les fonds baptismaux par ses parrain et marraine, Thomas Gauttier et Hélène Françoise Quadalen, sa grand-mère paternelle. Le 26 février on baptisa François Marie Lucas en présence de François Pierre Lemé et Françoise Anne Du Bois. Quant à Guy Joseph Lucas (n° 22), il est né le 5 août 1772 à Saint Servan ; il fut baptisé le même jour, son parrain fut Joseph René Saint Verguet, sa marraine, demoiselle Guyonne Lucas. Le petit dernier, Pierre Jean Marie Lucas, vit le jour le 13 janvier 1775, son baptême est enregistré à cette date dans le registre paroissial de Saint Malo, son parrain fut Jean Servan Poidvin, sa marraine, Jeanne Sarazin, épouse Labée. Leur arrivée à la Réunion coïncide avec la confusion entretenue entre le patronyme Lucas et le patronyme Laroche tout à tour utilisé.

 

Pascal Raoul, Capitaine de navires à Saint Domingue.

Le 12 octobre 1784 fut célébré en l’église Saint Nicolas de Nantes le mariage de Pascal Raoul (n° 60) et de Jeanne Fouquereaux (n° 61). Le marié est « capitaine de navires » domicilié depuis plusieurs années en la paroisse Sainte Croix de Nantes ; il est fils majeur de Jean Raoul (n° 120) qui exerçait en son vivant la profession de commerçant et de Marie Riffault (n° 121). Pascal Raoul (n° 60) fut baptisé en l’église Notre Dame de La Pitié de la ville du Croisic (Loire-Atlantique).

Jeanne Fouquereaux (n° 61) n’a plus son père qui est décédé, un conseiller du Roi, notaire à Nantes, maître Thomas Fouquereaux (n° 122). Elle vit avec sa mère, Marguerite Rousseau (n° 123), quartier de la Fosse, paroisse Saint Nicolas.

De cette union vont naître au moins quatre enfants à Nantes. Un fils, Pascal Julien Félix Raoul né le 22 septembre 1785, baptisé le même jour, paroisse Saint Nicolas ; il eut pour parrain « noble homme Mathieu Julien Le Roux des Duranderies, fermier des messageries », oncle de l’enfant, pour marraine, demoiselle Julie Raoul, sa tante. Une fille, Jeanne Désirée Raoul née le 21 juin 1787, baptisée le lendemain, paroisse Saint Nicolas ; elle eut pour parrain, Joseph Marie Bertho, cousin germain de l’enfant, pour marraine, demoiselle Victoire Félicité Fouquereaux, sa tante maternelle. Un autre garçon, Félix Auguste Raoul - ascendant n° 30 de Roland Garros - né le 6 mars 1789, baptisé le lendemain, paroisse Sainte Croix ; il eut pour parrain, Pascal Julien Félix Raoul, son frère aîné, pour marraine, demoiselle Julie Bertho, sa cousin germaine. Et une autre fille, Thérèse Raoul, née le 19 mai 1793, à l’Isle Feydeau, quai Dugué-Trouin, dont la naissance fut déclarée le 21 mai 1793 à la Section de La Montagne, non par le père qui est alors à Saint Domingue, mais par Benoît Sue, chirurgien, assisté de Julien Le Roux Duranderie ( !), rentier, et de Armand Didier Reynaud, négociant. Il est à signaler que seul dans l’acte de baptême de Félix Auguste Raoul (n° 30), le père est nommé et qualifié comme suit « noble homme Pascal Raoul de la Picaudière ». Pascal Raoul (n° 60) et Jeanne Fouquereaux (n° 61) ne sont pas décédés à Nantes.

 

Ses racines en métropole et en Europe.

Les ascendants de Roland Garros ont parcouru les mers, se sont installés à la Réunion, autrefois Ile Bourbon, et ont, pour certains, travaillé pour la Compagnie des Indes, pour d’autres vécu à Pondichéry, une des principales possessions françaises des Etablissements français dans l’Inde. Ces familles suivies ont toutefois des berceaux en métropole, voire en Europe. Si les Garros, Capoul, Cassayet, Crusel sont de Toulouse, les Lucas, de Saint Malo (Ille-et-Vilaine), les Raoul, du Croisic (Loire-Atlantique), les Fouquereaux et les Piveteau, de Nantes (Loire-Atlantique), les Prevost de La Croix, de Brest (Finistère), les Dubrocard, de Lesneven (Finistère), les Sumeire habitaient déjà le village de Trets (Bouches-du-Rhône) au XIIIème siècle. Un Sumeire faisait même partie de l’assemblée de Notables en 1238. La famille Faure est de Lorient (Morbihan) ; Joseph Marie Faure (n° 24) y a été baptisé en 1737. Capitaine de vaisseau de la Compagnie des Indes en 1760, Joseph Marie Faure s’est allié le 27 avril 1767 à Chorcolpet, aux Indes françaises, avec Marie Joséphine Desmoulins (n°25). Le fils de ces derniers, Pierre Jean Marie Faure (n° 12) s’est allié avec Marie Sidonie Adam James (n° 13), d’une famille Adam originaire d’Ostende, en Belgique, arrivée à l’Ile Bourbon en 1724.

 

Sources :

« Ascendance de Roland Garros ». Cercle Généalogique de Bourbon – Archives départementales – 22, rue Hippolyte-Foucque, Le Chaudron – 97490 Sainte Clotilde. Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Certaines données ont été extraites du site personnel : http://perso.wanadoo.fr/genchesta

Les recherches complémentaires ont été faites par Marie-Hélène Leray aux archives départementales de la Loire-Atlantique à Nantes, aux archives départementales de l’Ille-et-Vilaine à Rennes, et par Myriam Provence aux Archives municipales de Toulouse et aux Archives départementales de la Haute-Garonne à Toulouse.