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GéMagazine n°247 : Antoine Seillières

Avril 2005

Ernest-Antoine Seillière

De son vrai nom Ernest-Antoine Seillière de Laborde veille à la destinée du Medef depuis sa création en 1997. Patron des patrons, il y sera jusqu'à la fin de l'année 2005. Après quelques années de politique de 1965 à 1974, il prend en main les affaires de la famille et développe la holding familiale, la CGIP ou Compagnie Générale d'Industrie et de Participation, au sein de Marine Wendel, groupement qui rassemble les fortunes des quelques quatre cent cinquante héritiers de la famille Wendel.

 

Les seize individus de la cinquième génération ont des origines dispersées sur huit régions : Champagne-Ardenne, Haute-Normandie, Basse-Normandie, Alsace, Lorraine, Rhône-Alpes, Poitou-Charentes et l'Ile-de-France. Dès la sixième génération, les départements de l'Ain et de l'Isère viennent s'ajouter. Des berceaux éparpillés d'Est en Ouest et du Nord au Sud, auxquels viennent s'ajouter des origines italiennes et de l'Ile de Jersey.

 

Héritier de François de Wendel, figure mythique du capitalisme industriel du XIXe siècle.

Né le 20 décembre 1937 à Neuilly, le baron Ernest-Antoine Seillière de Laborde est le petit-neveu de François de Wendel, une des figures mythiques du capitalisme industriel du XIXe siècle. En effet, François de Wendel fut le gérant de la plus puissante famille sidérurgique de Lorraine de 1906 à 1949 et reste le symbole des “ deux cents familles ” qui possèdent la France. François de Wendel est né le 5 mai 1874 à Paris 9è et est décédé sur le même arrondissement le 12 septembre 1949 ; il est le frère de Humbert de Wendel (1876-1954) et de Maurice Marie Ignace de Wendel (n° 6), ce dernier grand-père maternel de Ernest-Antoine Seillière de Laborde.

La mère de Ernest-Antoine Seillière de Laborde, Renée Marie Marthe Henriette Suzanne de Wendel (n° 3), est la fille de Maurice Marie Ignace de Wendel (n° 6) et de Andrée Marie Berthe des Moutiers-Mérinville (n° 7). Lorsqu'elle épouse Jean Léon Seillière de Laborde (n° 2) le 24 février 1926, elle a pour témoin François de Wendel, maître de forges, que l'on dit alors député de Meurthe-et-Moselle et régent de la banque de France.

 

Confiscation des biens familiaux sous la Révolution.

Les grands-parents maternels de Ernest-Antoine Seillière de Laborde se sont unis le 7 novembre 1905 sur le huitième arrondissement de Paris. Maurice Marie Ignace de Wendel (n° 6), qualifié alors de propriétaire, demeurait au 10 de la rue de Clichy avec ses parents, Paul François Henri de Wendel (n° 12), aussi maître de forges, et de Berthe Henriette Marie de Corbel Corbeau de Vaulserre (n° 13), d'une famille de Savoie anoblie en 1667.

Paul François Henri de Wendel (n° 12) a vu le jour à Hayange, dans le département de la Moselle, commune où apparut la famille Wendel au XVIIIe siècle. C'est en effet, en 1704 que Jean Martin Wendel y devint maître de forges, puis fut anobli par le duc Léopold de Lorraine. Les biens familiaux furent ensuite confisqués sous la Révolution et rachetés par l'arrière-petit-fils de Jean Martin Wendel, François de Wendel (1778-1925) qui demeurait alors à Metz.

Après la confiscation des biens familiaux sous la Révolution, la famille de Wendel s'installe à Metz. C'est la raison pour laquelle Charles Alexis de Wendel (n° 24) est né à Metz le 13 décembre 1809. Son décès, survenu le 15 avril 1870 en son domicile, au 14, de la rue de Clichy sur le neuvième arrondissement de Paris, illustre bien les déplacements entre l'Est et la capitale. Maître de forges et chevalier de la Légion d'honneur, son décès fut déclaré par Victor Casimir Alexandre de Balthasar, peintre d'histoire, chevalier de la Légion d'honneur, et Charles Joseph de Gargan, rentier, un neveu du défunt.

Son épouse, Jeanne Marthe de Pechpeyrou Comminges de Guitaut (n° 25) a vu le jour au château de Puellemontier, sur la commune de Montier-en-Der, dans le département de la Haute-Marne. Elle lui survivra presque quarante ans. Remariée avec Anatole, comte O'Donnell, c'est au soir du huit mai 1908, qu'elle s'est éteinte en son domicile, au 17 de la rue Blanche, sur le neuvième arrondissement. Son décès fut déclaré par Auguste de Montaigu, propriétaire au 7, de la rue de Berri, petit-fils de la défunte.

 

Le comte de Sorcy, fils d'un bourgeois de Genève, épouse la fille d'un banquier.

Berthe Henriette Marie de Corbel Corbeau de Vaulserre (n° 13) est née à Grenoble, dans l'Isère, le 16 mai 1849. Le 7 juillet 1847 était célébré à Paris le mariage de Charles François de Corbel Corbeau de Vaulserre (n° 26) et de Hélène Françoise Louise de Thélusson (n° 27). Il est spécifié que le futur est né à La Guillotière, dans le Rhône, le 29 mai 1821, qu'il demeure avec ses parents à Saint Albin de Vaulserre, dans l'Isère, et qu'il est domicilié momentanément à Paris, qu'il est fils de François Marie, marquis de Corbel Corbeau de Vaulserre (n° 52), ancien colonel d'infanterie, chevalier des Ordres de Saint Louis, de Malte et de saints Maurice et Lazare, et de Gabrielle Louise Laurence de La Roche Lambert (n° 53), tous deux propriétaires.

Hélène Françoise Louise de Thélusson (n° 27) est native de Paris où elle demeure alors avec sa mère, au 11, rue d'Aguesseau, fille de Aimable Robert Germain, comte de Thélusson (n° 54), décédé, et de Gabrielle Ernestine Hélène Baguenault (n° 55).

Le mariage de ces derniers fut d'ailleurs célébré à Paris le 18 janvier 1821 sur le troisième arrondissement ancien de Paris. Le futur est alors nommé de Thélusson de Sorcy, né à Morangis, sur l'arrondissement de Corbeil, le 18 juillet 1793, qualifié d'ancien capitaine lieutenant au huitième régimentde la garde royale, demeurant à Paris chez ses père et mère, fils de Jean Isaac de Thélusson (n° 108) comte de Sorcy, citoyen du canton de Vaud, en Suisse, bourgeois de Rolle et bourgeois de Genève, ancien officier aux gardes suisses, colonel au service de France, chevalier de l'ordre royal du mérite militaire, et de Aimée Marie Louise Rilliet (n° 109).

Gabrielle Ernestine Hélène Baguenault (n° 55) est, elle, née à Passy, près de Paris, le 8 Thermidor an 11 selon le calendrier républicain (18 août 1803), fille de Charles Joseph Baguenault (n° 110), banquier décédé à Paris le 9 février 1817 et de Antoinette Gabrielle Victoire Rousseau (n° 111).

 

De Seillière à Seillière de Laborde.

La famille Seillière est connue depuis François Seillière (1707-1749) marié à Marie Anne Seillier. La descendance est suivie en ligne directe avec Aimé Seillière (1742-1793) époux de Marie Antoinette Geruzez, puis avec Aimé Benoît Seillière (1776-1860) allié à Marie Victoire Le Louain ; ces deux derniers parents de Nicolas Ernest Seillière (n° 16).

Le mariage Seillière-Guillaume a semble-t-il été célébré à Charleville, commune de naissance de la mariée. Leurs deux fils vont pourtant naître à Reims : 1° Edgar Aimé Seillière (n° 8) né en 1835 ; et 2° Frédéric Seillière né le 22 janvier 1839, marié le 28 mars 1865 avec Natalie Louise Thérèse Mathilde de Laborde (1846-1929).

Au mois de février 1865, Edgar Aimé Seillière (n° 8), avait épousé Marie Marguerite Thérèse Natalie de Laborde (n° 9), sœur de celle qui deviendra la femme de son frère, Frédéric. Deux enfants vont naître de cette union, Ernest Antoine Aimé Léon Seillière (n° 4), et Antoinette Félicie Marie Thérèse Seillière née le 16 avril 1867. Quatre mois plus tard, Edgar Aimé Seillière (n° 8) est veuf avec deux enfants en bas âge. Son épouse s'est en effet éteinte le 14 août 1867 à Senones, dans les Vosges. Les enfants sont pris en charge par leur grand-mère et leur tante du côté maternel.

Le 10 septembre 1869, Edgar Aimé Seillière (n° 8) épouse la sœur de sa défunte épouse, Marguerite Aline Rosalie de Laborde. Cette dernière est née le 13 juin 1849 sur le dixième arrondissement ancien de Paris. Treize mois plus tard, le 10 octobre 1870, elle est à son tour veuve et va élever les enfants de sa sœur comme s'ils étaient les siens. D'ailleurs, elle les adoptera par un arrêt en date du 5 juillet 1904 rendu par la Première Chambre de la Cour d'appel de Paris. L'adoptante demandera que les adoptés ajoutent à leur nom, celui de : “ de Laborde ” n'ayant ni enfant ni descendant, ayant pendant la minorité des adoptés et durant plus de six années, fourni des secours et donnés des soins non interrompus. Entre temps Marguerite Alice Rosalie de Laborde avait épousé en secondes noces le 2 septembre 1889 à Paris 8è Auguste Louis Ferdinand, baron de Creuzé de Lesser. Elle s'est éteinte à Cannes (Alpes-Maritimes) le 29 décembre 1922.

 

Sœurs jumelles nées à Saint-Germain-en-Laye.

Trois filles de Laborde ont épousé des Seillière. De la même manière, on assiste aux mariages des deux filles jumelles de Charles Amédée Demachy (n° 10) et de Jeanne Héléna Charlotte Lalouel de Sourdeval (n° 11) avec deux porteurs du patronyme Seillière.

Jeanne Léonie Zoé Zélie Hélène Demachy et Rosine Céline Elisa Germaine Demachy (n° 5) sont toutes deux nées le 27 juillet 1875 à Saint-Germain-en-Laye. La première a épousé le 16 avril 1895 à Paris 16è Léon Aimé Valentin Seillière, né le 19 janvier 1866 à Paris, fils de Frédéric Seillière - frère du n° 8 - et de Louise Thérèse Mathilde Natalie de Laborde - sœur du n° 9. Le 22 juin 1895 à la même mairie, on célébra la mariage de Rosine Céline Elisa Germaine Demachy (n°5) avec Ernest Antoine Aimé Léon Seillière de Laborde (n° 4). Léon Aimé Valentin Seillière est le cousin germain de Ernest Antoine Aimé Léon Seillière de Laborde.

 

Les Girod, de Gex dans le département de l'Ain.

Charles Adolphe Demachy (n° 20) est né le 11 novembre 1818 de Hector Charles Claude Demachy (n° 40) et de Rosalie Claudine Bossange (n° 41). Son mariage fut célébré le premier mai 1850 sur le onzième arrondissement ancien de Paris. Le père du marié est dit décédé à Garches (Hauts-de-Seine) le 20 septembre 1828. Le futur est domicilié avec sa mère au 61, rue du faubourg Saint Honoré. La promise, Marie Sophie Zoé Girod (n° 21) demeure avec son père au 12, rue de Tournon. Elle est dite native de Croissy-sur-Seine. A sa naissance son père, Jean Marie Félix Girod de l'Ain (n° 42), est chef de bataillon au corps royal d'Etat major, officier de la Légion d'honneur et chevalier de saint Louis. Lors du mariage célébré en 1850, il est qualifié de Général de brigade. La mère de la future, Marie Catherine Fabry (n° 43) est décédée depuis le 25 avril 1828 ; elle était âgée de trente un ans et native de Gex. Jean Marie Félix Girod (n° 42) est né le premier octobre 1789 à Gex, dans le département de l'Ain. Sa signature est systématiquement suivie de (de l'Ain) entre parenthèses. Entré à l'Ecole Militaire à l'âge de seize ans, Jean Marie Félix Girod y débute une longue carrière militaire. Il poursuivra sa carrière militaire jusqu'en 1851 et s'éteindra en 1874.

En 1850, la famille Demachy fréquente déjà la famille Seillière, puisque l'on compte parmi les témoins au mariage Demachy-Girod, entre autres, Florentin Achille Seillière, banquier, âgé de trente cinq ans, demeurant au 61, rue saint Lazare. Florentin Achille Seillière figure dans le tableau de descendance Seillière (voir Généalogie(Magazine n° 202) comme fils de François Alexandre Seillière (1782-1850), petit-fils de Florentin Seillière (1744-1825), arrière-petit-fils de François Seillière (1707-1749).

 

Zélie Ratisbonne, issue de familles de notables juifs strasbourgeois.

Jeanne Héléna Charlotte Lalouel de Sourdeval (n° 11) est née le 24 décembre 1855 à Paris. Elle est la fille de Alfred Thomas Lalouel de Sourdeval (n° 22), natif de Vire, dans le Calvados, qui fut fait officier de la Légion d'honneur. Zélie Ratisbonne (n° 23), épouse Lalouel de Sourdeval, est issue de familles de notables juifs strasbourgeois. La mère, Charlotte Oppenheim (n° 47), est une descendante de Cerf Berr de Medelsheim, le premier juif d'Alsace à avoir reçu des lettres de naturalisations de Louis XVI en 1775, bien avant l'émancipation générale des juifs de France. Du côté paternel, le père d'Adolphe Ratisbonne (n° 46), Auguste Ratisbonne (n° 92), fut banquier et président du Consistoire israélite du Bas-Rhin.

Dans le tome IV du recueil des déclarations de prise de nom patronymique des Juifs du Bas-Rhin en 1808, figure à Strasbourg la famille Ratisbonne, famille qui se compose alors d'Auguste Ratisbonne, négociant, d'Adélaïde Cerf Berr, épouse, de Jacques Auguste Ratisbonne, fils né le 25 juin 1801, Théodore Simon Ratisbonne, fils né le 28 novembre 1802, Louis Gustave Ratisbonne, fils né le 19 janvier 1804, Zélie Ratisbonne, fille née le 25 décembre 1804, Pauline Ratisbonne, fille née le 2 août 1807, Louis Ratisbonne, frère, négociant, et Sophie Ratisbonne, sœur.

 

Léon Emmanuel Simon Joseph, comte de Laborde, directeur général des archives de l'Empire.

Léon Emmanuel Simon Joseph de Laborde (n° 18) est né le 12 juin 1807 au 13, rue de la Concorde sur le premier arrondissement ancien de Paris. Il est fils d'Alexandre Louis Joseph de Laborde (n° 36), propriétaire, et de Marie Anne Thérèse Sabatier de Cabre (n° 37). Le 5 juillet 1839, un jugement du tribunal de première instance du département de la Seine ordonne que l'acte de naissance de 1807 soit rectifié, ce qui confirme les prénoms et l'orthographe des patronymes tels qu'écrits ci-dessus. En marge de l'acte, il est fait mention du mariage célébré en 1839 à Elbeuf avec Louise Félicité Cousin (n° 19). La reconstitution de l'acte de naissance de 1807 a été faite à la demande du Greffe de Rouen le 31 mars 1873.

Si le mariage de Laborde-Cousin a été célébré en 1839 à Elbeuf, les naissances de trois de leurs cinq enfants ont eu lieu à Paris : 1° Valentin Alexandre Auguste Joseph, marquis de Laborde, né le 13 septembre 1840, déclare le décès de sa mère en 1883 ; 2° Marie Marguerite Thérèse Natalie de Laborde (n° 9) née le premier mars 1844 au 1, quai Malaquais - première épouse de Edgar Aimé Seillière ; 3° Louise Thérèse Mathilde Natalie de Laborde née le 10 mai 1846 - épouse de Frédéric Seillière ; 4° Marguerite Aline Rosalie de Laborde née le 13 juin 1849 au 1, quai Malaquais - seconde épouse de Edgar Aimé Seillière ; et 5° Léon Joseph Alexandre, comte de Laborde, né en 1854, déclare le décès de sa mère en 1883.

Léon Emmanuel Simon Joseph de Laborde (n° 18) remplaça son père à son décès survenu en 1840 comme député de la ville d'Etampes ; il fut sénateur en 1868. Le 25 avril 1847, il fut fait Officier de la Légion d'honneur, en 1848, il devint Conservateur du Musée des antiquités au Louvre, et en mars 1856, il devint directeur général des Archives de l'Empire et ce jusqu'en 1868. Il mourut au château de Beauregard, sur la commune de Cellettes, dans le Loir-et-Cher, le 25 mars 1869.

 

Paul Adolphe Firino, payeur du trésor royal de Rouen.

Clémentine Suzanne Elisabeth Louisa Firino (n° 15) a épousé le 25 juin 1883 à Paris 8è Jean René Stanislas des Moustiers Mérinville (n° 14). Sa mère, Marie Mathilde Martell (n° 31), est née à Cognac le 13 juillet 1832. Son père, Paul Adolphe Firino (n° 30), est né le 14 octobre 1825 à Paris au domicile de son grand-père maternel, Louis Victor Joseph Marc Roguin (n° 122), chevalier de la Légion d'honneur ; les parents de l'enfant, Jean Baptiste Firino (n° 60), chevalier de la Légion d'honneur, payeur du trésor royal de Rouen, et de Sophie Caroline Roguin (n° 61), sont domiciliés alors à Rouen.

Le mariage Firino-Martell fut célébré sur le premier arrondissement ancien de Paris le 25 mars 1851. Le père du futur, Jean Baptiste Firino (n° 60), occupe alors la charge de receveur général du département des Bouches-du-Rhône. Dans ce même acte, Jean Baptiste Firino est dit officier de la Légion d'honneur, de l'Ordre de Léopold de Belgique et du Sauveur de Grèce, et demeure avec son épouse à Marseille. Le père de la future, Isaac Théodore Martell (n° 62), est négociant et demeure avec son épouse, Marie Anne Clémentine Guys (n° 63), à Cognac. Les futurs époux sont accompagnés du côté de l'épouse d'un oncle, Jean Gabriel Martell, propriétaire à Paris, et d'un cousin, Charles Amable de Montigny, capitaine d'Etat major.

C'est ainsi qu'Ernest-Antoine Seillière de Laborde compte parmi ses ancêtres, les Firino, d'origine italienne, et les Martell, originaires de Jersey. L'ancêtre le plus lointain connu des Martell, Jean Martell (1694-1753), natif de Jersey, s'est établi à Cognac en 1715. C'est par le mariage de Marie Mathilde Martell (n° 31) avec Paul Adolphe Firino (n° 30) que la société connue sous le nom de “ Martell et Cie ” en 1819 joignit à son nom le nom de Firino pour devenir la “ Société Firino-Martell ”, devenue une filiale du groupe Pernod Ricard France.

 

Sources :

- Vérification faite aux archives des Ardennes à Charleville par Amain Chapellier, généalogiste, 47, rue de Lauveau 08090 Warnecourt.

 

Bibliographie :

- “ Les Seillière. Une dynastie familiale au cœur des affaires et de la finance ” par Luc Antonini dans Album de famille, Généalogie Magazine n° 202 - mars 2001.

- “ La banque Seillière-Demachy, une dynastie familiale au centre du négoce et de la finance, et des arts ” sous la direction de Raymond Dartevelle, éditions Perrin/FHHB, 1999.