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GéMagazine n°242 : Jean Yanne

Novembre 2004

Sa hargne et sa verve nous manquent !

De son vrai nom Jean Gouyé, Jean Yanne a débuté en écrivant des sketches pour le cabaret et a enregistré des chansons dont il est l'auteur. Vedette de la radio et de la télévision, il a composé une revue pour Joséphine Baker, collaboré à des scénarios de films et écrit des bandes dessinées. En 1971, il reçoit le Prix d'interprétation masculine au Festival de Cannes pour “ Nous ne vieillirons pas ensemble ” de Maurice Pialat. Homme d'affaires, Jean Yanne part aux Etats-Unis et y fonde Cinequanon, une société qui s'occupe de toute la logistique des tournages français aux Etats-Unis. Jean Yanne est mort le 23 mai 2003, sa hargne et son bagout nous manquent !

Les ancêtres de Jean Yanne ont des origines dispersées sur tout l'Héxagone : du pays de Loire, breton, alsacien et du Nord par son père, auvergnat, ardéchois, bourguignon et lorrain par sa mère.

 

Pierre de Saint-Jean, écuyer.

Une famille de Saint-Jean portait “ d'argent à la fasce vivrée d'azur, accompagnée en chef d'un lambel de 4 pendants de même ”. Cette famille est connue en Bretagne, plus particulièrement dans la région de Rennes, depuis le milieu du XVe siècle. Dans “ La Noblesse de Bretagne ” de L'Estourbeillon, il est précisé que cette famille est tombée dans une grande pauvreté avant 1789 tout en conservant ses qualifications nobiliaires. Au XVIIIe siècle, la famille est localisée dans les paroisses de Pacé, de Brécé et de Saint-Jean-de-Vilaine.

L'ascendance de Jean Yanne compte à la huitième génération, Pierre de Saint-Jean (n° 152), qualifié d'écuyer, marié avec Julienne Louvel (n° 153). Leur fils, Claude de Saint-Jean (n° 76), qualifié aussi d'écuyer, est décédé le 14 février 1800 (25 Pluviôse an 08) à Liffré. Le 12 novembre 1775 les promesses de son futur mariage avec Anne Buisson (n° 77) furent reçues en la paroisse de Liffré, le mariage y fut célébré le 6 février 1776. La qualification d'écuyer n'est plus utilisée par la génération suivante représentée par Jean-Marie de Saint-Jean (n° 38), fendeur “ lattier ” de profession, décédé le 28 septembre 1834 à Liffré. Il avait épousé le 9 février 1817 au même lieu Renée Françoise Lemaître (n° 39), fille de Jean et de Marguerite Laurent. Jean Lemaître (n° 78) est présent lors du mariage de sa fille, son épouse est décédée depuis le 3 juillet 1808. Si Jean Marie de Saint-Jean est dit né à Liffré, la future est native de Bazouges-la-Perouse. Les témoins à cette union sont “ lattiers ”, François Pierre de Saint-Jean, frère du futur, et Gervais Buisson, charpentier, Pierre Lermenier, et tisserant, Pierre Dellerue, ce qui semble confirmer ce qui est dit ci-dessus. Ils eurent au moins une fille, Anne-Marie de Saint-Jean (n° 19), épouse de François Jean Collet (n° 18), sabotier.

 

Habitants de la forêt de Saint-Pierre à Liffré en 1861.

François Jean Collet (n° 18) est né le 4 novembre 1809 à Liffré. Il s'est allié le 4 février 1839 à Saint-Aubin-du-Cormier avec Anne Marie de Saint-Jean (n° 19). C'est dans cette ville, qu'il s'est éteint le 3 février 1854, laissant une veuve et cinq enfants mineurs. Lors du recensement de 1861 on retrouve dans la forêt de Saint-Pierre à Liffré la veuve Collet, alors âgée de quarante-deux ans et qualifiée de sabotière, Théodore Collet, âgé de vingt et un ans, Julienne Collet, âgée de vingt ans, Célestin Collet, âgé de dix-sept ans, Marie Collet - soit Ange Marie Collet (n° 9), âgée de quatorze ans, et Prudent Collet, âgé de onze ans. Le fils aîné aide sa mère comme sabotier. En fait, le métier de sabotier est exercé au moins depuis Jean Marie Collet (n° 36), grand-père de Théodore Collet, soit sur trois générations. Au décès de Anne Marie de Saint-Jean (n° 19), celle-ci est toujours dite sabotière, comme l'était sa mère, Renée Lemaître (n° 39). Ange Marie Collet (n° 9) épousera d'ailleurs un sabotier, Jean Baptiste Gouyé (n° 8), héritier lui-même d'une lignée de sabotiers.

 

Les Gouyé, du Pays de Loire.

La famille Gouyé alias Gouillet, Goulyet, est connue au moins depuis Jean Gouyé (n° 64) époux de Renée Guyard (n° 65). René Jean Gouyé (n° 32) est né dans les années 1788 à Fontaine Daniel, dans le département de la Mayenne. Sabotier de métier, il épousa le 5 mars 1810 à Rennes Jeanne Marie Sainte Hillion (n° 33) née vers 1784 à Visseiche, dans le département de l'Ille-et-Vilaine. René Jean Gouyé (n° 32) est décédé le 11 octobre 1855 à Fougères (35), Jeanne Marie Sainte Hillion (n° 33) s'est éteinte le 25 septembre 1859 à Landéan (35). Trois fils, tous trois sabotiers, vont naître en Ille-et-Vilaine : 1° Louis Gouyé né le 18 janvier 1814 à Montreuil-sur-Ille, veuf en premières noces de Marie Motais, qui épousa le 14 février 1861 à Lecousse Jeanne Marie Dupré ; 2° Eugène Julien Gouyé né le 3 février 1816 à Melesse, veuf en premières noces de Françoise Marie Rouesnel, née le 16 janvier 1823 à Cardroc, épousée le 29 mai 1843 à Liffré, qui s'allia en secondes noces le 26 juin 1856 à Fougères avec Pélagie Françoise Dreux ; et 3° Michel René Gouyé (n° 16).

 

Sabotier de père en fils chez les Gouyé.

Michel René Gouyé (n° 16) est né le 8 décembre 1818 à Laignelet. Son épouse, Virginie Joseph Rouesnel (n° 17), du même patronyme que la première épouse de son frère Eugène Julien, est née le 7 août 1815 à Saint-Maudez, dans les Côtes d'Armor. Le couple est passé de Saint-Aubin-du-Cormier où est né Louis Pierre Gouyé le 25 mai 1841, à Liffré où sont nés Jean Baptiste Gouyé (n° 8) le 19 juin 1845 et Constance Désirée Gouyé née le 15 février 1848, et à Landéan où est enregistrée la naissance de Alexandre Pierre Gouyé le 23 août 1853. L'aîné, Louis Pierre Gouyé, a épousé le premier octobre 1863 à Liffré Jeanne Marie Souhal ; le couple vivait à Liffré en 1876, dans la forêt de Rennes, avec leur deux enfants, Marie Louise et Louis. Le dernier, Alexandre Pierre Gouyé a épousé le 27 janvier 1879 à Liffré Adèle Louise Martin. Quant à Jean Baptiste Gouyé (n° 8), il épousa le 9 mai 1870 à Liffré Ange Marie Collet dont la descendance figure ci-dessous. Tous trois exercent comme leurs ascendants le métier de sabotier.

 

Départ pour Paris et sa région.

Le décès de Jean Baptiste Gouyé (n° 8) fut déclaré par son propre père, Michel René Gouyé, alors âgé de soixante trois ans. A son décès, il n'avait que trente cinq ans et laissait quatre enfants mineurs : 1° Ange Marie Gouyé né le 27 janvier 1871 à Liffré, mariée le 11 février 1899 à Paris 8e avec Louis Léon David ; 2° Baptiste Alexandre Julien Gouyé (n° 4) ; 3° Marie Angèle Gouyé née le 11 juin 1878 à Ercé-près-Liffré ; et 4° Charles Jean Gouyé né le 24 mars 1880 à Ercé-près-Liffré.

Baptiste Alexandre Julien Gouyé (n° 4) “ monte à Paris ”, habite en premier lieu au 31, rue Château Landon, ensuite au 12,  rue Chaudron à Paris 10e, et pour finir sur le 19e arrondissement où naît en 1909 André Charles Gouyé (n° 2). La petite famille s'installe ensuite à Bondy ; en effet, en 1912, la naissance de Georges Henri Gouyé a lieu au 3, rue de Raincy. La famille y est encore domiciliée en 1916 quand survient le décès de Baptiste Alexandre Julien Gouyé (n° 4) au 94, boulevard de la Villette à Paris 19e. Ce n'est qu'une fois veuve que Léonie Marie Louise Debes (n° 5) s'installe définitivement avec ses deux fils aux Lilas.

 

Ancêtres alsaciens : les Debes et les Fuchs.

Dans le bulletin n° 146 du Cercle généalogique d'Alsace sont étudiés les ancêtres alsaciens de Jean Yanne, les Debes-Fuchs. André Debes (n° 10) a opté pour la nationalité française le 19 juin 1872, il est alors marchand de vins à Paris. Veuf le 20 janvier 1879 de Léonie Esther Laurent (n° 11), André Debes épousa en secondes noces Nathalie Eugénie Latieule.

André Debes (n° 10) est le petit-fils du côté paternel de Joseph Debes (n° 40) et de Odile Weckel (n° 41), tous deux nés et décédés à Minversheim, et du côté maternel, de Jean Georges Fuchs (n° 42) et de Françoise Wolff (n° 43), morts tous deux à Hochfelden, l'un né au même lieu, l'autre à Wingersheim. L'ascendance se poursuit jusqu'à la onzième génération avec Jean Debes alias Debus (n° 1280), décédé le 9 mars 1685 et inhumé le 5 juin 1685 à Wingersheim. Pour en savoir davantage, se reporter à l'article de Véronique Muller.

 

Veuve avec cinq enfants mineurs.

Charles Louis Laurent (n° 22) est né vers 1818 à Paillencourt, dans le Nord. Les registres ne commencent qu'en 1840. Il est décédé le 29 septembre 1860 à Noyelles-sur-Selle, âgé de quarante trois ans, ses parents, Jean François Laurent (n° 44) et Mélanie Joseph Deloffre (n° 45), tous deux journaliers, étaient décédés avant 1846. Tour à tour, valet de charrue (1846), garçon brasseur (1850-1853), cabaretier (1855-1859) et boulanger ( 1857), Charles Louis Laurent s'est marié le 13 janvier 1846 à Noyelles-sur-Selle avec Léonie Joseph Cochez (n° 23). Cette dernière y est née vers 1823 et y est décédée le 3 juin 1875, âgée de cinquante deux ans. Cabaretière (1853-1860), puis épicière (1855), elle s'est remariée avec Stéphane Haudegonde. A la mort de Charles Louis Laurent, elle restait en charge de cinq enfants, bien qu'elle ait donné naissance à : 1° Léonie Esther Laurent (n° 11) ; 2° Camille Hubert Laurent né le 31 juillet 1848 ; 3° Zélie Félicie Laurent née le 3 décembre 1850 ; 4° Emile Laurent né le 22 janvier 1853 ; 5° Marie Laurence Laurent née le premier juillet 1855, y est décédée le 8 avril 1858 ;  6° Elise Marie Laurent née le 28 mai 1857, décédée le 13 juin 1858 ; et 7° Laurence Laurent née le 4 juillet 1859. Veuve le 29 septembre 1860, Léonie Joseph Cochez (n° 23) donna naissance à une petite fille, Julie Joseph Cochez, le 4 mai 1864. Léonie Joseph Cochez est la fille de Jean Baptiste Cochez (n° 46), cultivateur, décédé le 7 mai 1857 à Noyelles-sur-Selle, âgé de soixante douze ans, et de Catherine Steux (n° 47), fileuse, décédée le 22 septembre 1856 à Noyelles-sur-Selle ; cette dernière était native de Wasnes-au-Bac.

 

Pierre Bonabeaux, “ gêné pour la marche ”.

Pierre Bonabeaux - il signe Bonabeau sans x - (n° 24) est né le 18 mai 1834 à Bercy (ancien 8e arrondissement de Paris). Son acte de naissance fut reconstitué le 10 juin 1876 sur présentation d'un extrait du registre des actes de naissance établi le 28 décembre 1854, valable seulement pour le recrutement, et de la feuille de recrutement. Il est alors voiturier et demeure au 40, boulevard de Bercy. On y apprend qu'il mesure 1,60 mètre, qu'il a les cheveux et les sourcils bruns, les yeux châtains, le front élevé, le nez moyen, la bouche moyenne, le menton rond, le visage ovale, le teint coloré et qu'il est gêné pour la marche. Ses parents, Jean Baptiste Bonabeaux (n° 48) et Elisabeth Virginie Dumas (n° 49) sont domiciliés au 40, boulevard de Charenton, le père est aussi voiturier.

A son mariage célébré le 23 février 1861 à la mairie du douzième arrondissement de Paris, Pierre Bonabeaux est dit jeune soldat au quatre vingt unième régiment de ligne en congé temporaire. Le futur marié et ses parents précisent alors que leur nom s'écrit BONABEAUX. Le père de la future épouse, Claude Etienne Collardey (n° 50) est qualifié de voiturier. Les époux sont accompagnés du frère du marié, Antoine Bonabeaux, et de l'oncle de la mariée, Théodore Collardey, tous deux voituriers. Le 21 mars de l'année 1861 leur est né un garçon, Alfred Bonabeaux (n° 12).

Octavie Collardey (n° 25) eut pour sœurs : 1° Louise Célestine Collardey née le 24 décembre 1848 ; 2° Joséphine Collardey née le 31 août 1852 ; 3° Clémentine Collardey née le 20 septembre 1854 ; et pour frère, 4° Théodore Collardey, né le 7 janvier 1856, baptisé le 27 janvier suivant sur la paroisse Saint Antoine, tous quatre sont nés sur le 8e arrondissement ancien de Paris.

 

Les Bonabeaux et les Dumas, auvergnats.

Jean Baptiste Bonabeaux (n° 48) et Elisabeth Virginie Dumas (n° 49), décédés tous deux sur le 12e arrondissement de Paris, le premier, le 28 novembre 1860, la seconde, le 21 février 1862, sont tous deux originaires d'Authezat, dans le Puy-de-Dôme. Ils ont eu : 1° Antoine Jean Bonabeaux né le 20 avril 1827, les parents sont alors domiciliés aux anciens deux moulins - son acte de naissance fut reconstitué sur présentation de sa feuille de recrutement établi le 17 janvier 1848 (classe de 1847), on y apprend qu'il est domicilié au 48, rue de Bercy, qu'il est charretier, mesure 1,578 mètre, a les cheveux et sourcils châtains, les yeux gris, le front bas, le nez moyen, la bouche moyenne, le menton rond, le visage ovale, le teint ordinaire, et qu'il a deux petites cicatrices au front ; 2° Robert Bonabeaux, charretier, né le 24 mars 1830, marié le 15 juillet 1865 à Paris 12e avec Catherine Donois, veuve en premières noces de Pierre Emmanuel Cornu ; 3° Jules Théodore Bonabeaux né le 8 juin 1832 ; 4° Pierre Bonabeaux (n° 24) ; 5° Jean Jules Bonabeaux né le 15 février 1836, baptisé le premier mai 1836 sur la paroisse Saint Antoine, camionneur, demeurant en 1865 au 26, chemin de Reuilly ; et 6° Marie Elisabeth Bonabeaux née le premier septembre 1837, tous nés sur le 12e arrondissement ancien de Paris, plus précisément à Bercy.

 

Marie Emilie Vatron et Marie Emilie Delandre, une seule et même personne.

Alfred Bonabeaux (n° 12), né un mois après le mariage de ses parents, prit femme le 26 novembre 1887 à la mairie du 12e arrondissement de Paris. Sa future, Marie Emilie Vatron (n° 13) est née le 31 mai 1864 à Paris 11e. Son acte de naissance fut rectifié par un jugement du tribunal civil de la Seine rendu le 19 avril 1887 qui ordonne que l'enfant inscrit comme “ fille de Pierre Emile Delandre et de Marie Dannaud ” sera dite fille de “ Etienne Vatron et de Marie Antoinette Danaud ”. Dans l'acte de naissance initial il est dit que le père de l'enfant Pierre Emile Delandre, employé, âgé de trente un ans, a fait la déclaration, et sa signature figure au bas de l'acte, la mère, Marie Dannaud, son épouse, sans profession, est âgée de trente trois ans, et ils sont tous deux domiciliés momentanément à Paris, rue de Charenton au n° 57 à Bercy. Y a-t-il eu confusion lors de la rédaction de l'acte par le secrétaire de mairie entre le déclarant et le père ? Le jugement rectificatif intervient quelques mois seulement avant le mariage Bonabeaux-Vatron, l'erreur ayant été constatée, semble-t-il, lorsque la future a désiré obtenir une copie de son acte de naissance.

 

Rencontre à Paris d'un ardéchois et d'une bourguignonne.

Le 27 juillet 1850 fut célébré sur le 3e arrondissement de Paris le mariage de Pierre Ferdinand Baume (n° 28) et de Jeanne Marie Mignotte (n° 29). Le futur, veuf de Victorine Simon, est inspecteur des voitures de la galerie Montpensier à Paris, la future est couturière. Ils reçurent la bénédiction nuptiale en l'église Notre Dame de Bonne Nouvelle. Pierre Ferdinand Baume (n° 28) est né le 5 juin 1817 à Villeneuve de Berg, en Ardèche, de Simon Baume (n° 56), agriculteur, et de Marie Avit (n° 57). Jeanne Marie Mignotte (n° 29) est née le 29 mars 1824 à Puligny, devenu Puligny Montrachet, dans le département de la Côte d'Or, de Claude Mignotte (n° 58), qualifié alors de militaire en retraite, et de Jeanne Béliard, ces derniers mariés à Puligny en l'an 11. De cette union sont issus : 1° Ferdinand Pierre Jules Baume né le 14 décembre 1854 à Paris ; 2° Clémence Louise Baume née le 5 janvier 1858 à Paris ; 3° Jean Alphonse Baume né le 26 avril 1859 à Paris, 11e arrondissement ancien ; 4° Jules Pierre Baume (n° 14) né le 13 juillet 1862 à Paris 14e ; et 5° Marie Baume née le 13 mai 1865 à Paris 10e qui épousa le 9 août 1890 à Romainville Victor Jules Coudurier-Bœuf.

 

Enfant de l'hospice de Guéret, dans la Creuse.

Les parents de Joseph Quil (n° 30), Jean Pierre Quil (n° 60) et Catherine Hainzelin (n° 61), consentent au mariage de leur fils par un acte passé en brevet par devant maître Léon Jean Louis Camille Parisot, notaire à Lunéville (Meurthe-et-Moselle) le 26 décembre 1866. Sa future, Marie Magdeleine (n° 31) est alors cuisinière au n° 2, rue Ollivier sur le 9e arrondissement de Paris. Ses parents sont inconnus, elle fut en effet confiée à l'hospice de Guéret, dans la Creuse, et sa naissance est estimée avoir eu lieu dans la période de 1827 à 1830 ; un acte de notoriété fut d'ailleurs rédigé par le Juge de Paix du canton de Courbevoie le 7 décembre 1866. Les futurs sont accompagnés de quatre amis, Eugène Delcour, Damas Leclere, Séverin et de Louis (dont le nom n'est pas lisible). Bien que mariés à Aubervilliers, leurs enfants vont naître sur Paris durant leur courte union puisque Joseph Quil (n° 30) décède prématurément en 1872.

 

Remerciements :

Archives municipales d'Aubervilliers 31.33, rue de la Commune de Paris 93308 Aubervilliers Cedex.

Archives municipales de Romainville. Hôtel de Ville. 93230 Romainville.

 

Sources :

Archives de l'Ille-et-Vilaine. Recherches faites par Marie-Hélène Leray, Généalogiste, 3, impasse du Niger 44800 Saint-Herblain.

Archives du Nord. Recherches faites par Chantal Mougel, Généalogiste, 19, route d'Avesnes 59440 Haut-Lieu.

Archives de Paris. Recherches faites par Myriam Provence, Généalogiste, 29, rue Tandou 75019 Paris.

 

Bibliographie :

“ Les Ancêtres alsaciens de Jean Yanne ” de Véronique Muller. Bulletin du Cercle généalogique d'Alsace 2004/2, 37e année, n° 146. 5, rue Fischart 67000 Strasbourg.